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jeudi 20 août 2020

Urb(e)y et Orb(e)y

Chronique Terrienne n° 191 

La relecture, cet été, du "Pouvoir de l'instant présent" d'Ekhart TOLLE, "l'un des livres les plus importants de notre époque" d'après Marc Allen qui en signe la préface (Editions J'ai lu), je la dois à cette cliente qui, il y a quelques années, ne me rapporta pas l'ouvrage que je lui avais prêté. Ce bouquin se retrouva donc dans le top case de ma moto pour notre séjour 2020 en Val d'Orbey, étant tombé dessus quelques jours plus tôt dans le rayon livres de mon supermarché préféré. Le message de cet ouvrage : le problème de l'humanité est profondément enraciné dans le mental lui-même, ou plutôt notre identification au mental. Ekhart TOLLE, qui l'a écrit en 1997, y parle beaucoup de lâcher-prise. L'ego nous orientant beaucoup vers le manque et la peur, donc la résistance, le contrôle, le pouvoir, la cupidité, la défensive et l'hostilité. Si je ne fais pas honneur à l'instant présent en le laissant être, je suis en plein mélodrame. En totale conscience, fini le mélodrame, les choses mauvaises qui arrivent dans la vie des gens résultent de l'inconscience. En totale conscience, aucun conflit ! Distinguons bien notre Vie et nos conditions de vie. Quand une situation ou une circonstance à laquelle on s'est attaché et identifié prend fin, l'esprit ne peut l'accepter (résistance au changement). Le livre se termine ainsi : "Comment savoir si j'ai lâcher-prise ? Quand vous n'aurez plus besoin de poser cette question !" "Il semble bien que le savoir essentiel ne soit pas encore accessible à la vaste majorité". Clamer cette nouvelle "urbi et orbi" dans la petite ville d'Orbey (près de Colmar) et à l'univers entier est mon idée ! JMP


mardi 14 mai 2019

Quel est le coût émotionnel d'une transition professionnelle ?

Chronique Terrienne n° 173
"53% des français de plus de 40 ans subissent une évolution non choisie. Les carrières linéaires sont de plus en plus rares, alors autant choisir sa trajectoire et le timing … Mais pas facile d’initier le changement car c’est un processus qui demande de l’énergie, du temps et qui comporte des risques... mais aussi énormément de satisfaction s’il se fait dans la juste direction." Ce qu'évoque l'extrait de cet article récemment lu par votre serviteur, c'est qu'une transition professionnelle non anticipée nous engloutit un maximum d'énergie. Faire face lucidement à ses enjeux, aborder le changement sereinement, prendre de la distance par rapport au quotidien, bien se connaître, développer ses compétences relationnelles, osez être soi... requiert de (re)trouver un équilibre émotionnel, exercices quotidiens grands dévoreurs d'énergie. En effet quand notre sécurité ontologique est re-questionnée, que c'est difficile !
Pour atteindre une forme de sérendipité (ouverture, curiosité, esprit positif...) idéale pour rebondir, un lâcher-prise certain est nécessaire. Il s'agit en fait de se faire confiance et de faire confiance à la vie. En accompagnant depuis plus de 10 ans des professionnels en transition, je vois combien l'acceptation est une des clefs de la transformation.
"Votre meilleur futur arrive, a dit Frédéric Hudson, quand vous avez le courage d’être : saisissez, formez-vous, risquez, osez, faites le saut. Étreignez l’inconnu à venir. Vivez à l’extrême de vos possibilités et non au maximum de votre sécurité."
Parce que je crois qu'accroître sa confiance est de notre responsabilité personnelle, pour conduire nos changements, le lâcher-prise peut transformer nos vulnérabilités en forces et éviter ainsi une débauche d'émotions négatives. JMP


Soirée AdC le 17 juin 2019 avec atelier expérientiel (dans le Club House d'un haras en Grésivaudan) :
https://www.eventbrite.com/e/changement-et-si-le-lacher-prise-transformait-mes-vulnerabilites-en-forces-tickets-61492054390


jeudi 12 avril 2018

La confiance en soi, une philosophie ?

Chronique Terrienne n° 163
Tel est le titre du dernier ouvrage de Charles Pépin, un philosophe que j'ai croisé il y a 10 ans et dont j'apprécie la pédagogie. Mais au fait, porter un patronyme comme celui-ci affaiblit-il la confiance ? J'ai souvent pensé qu'être client des Ambulances Pépin, proche de chez moi, ne serait pas très évident à vivre ! Bref (dirait l'historien), Charles nous éclaire sur les mystères de la confiance en puisant dans les textes des anciens mais aussi les témoignages de grands sportifs, artistes ou anonymes. J'avais particulièrement apprécié la lecture des "Vertus de l'échec", son précédent essai. Effectivement pour moi, se donner le droit à l'erreur n'est-il pas le premier pas vers la confiance en soi ? S'il nous livre, en cet opus (mars 2018 chez Allary Editions) 10 sujets de réflexion pour nous montrer le chemin de la confiance en nous, nous sommes au cœur du stage PTC dont la saison 2018 vient d'être programmée avec mon acolyte coach-motard Gérard-Philippe à Grange Fayet en Ardèche verte chez Fabyenne (un Relais Motards comme je les aime).
PTC, comme "piloter sa trajectoire en confiance" est un espace-temps hors du monde du travail, où la déconnexion, les processus d'animation et la moto permettent de vivre une expérience unique pour faire le plein de confiance en soi.
Quand la moto en duo est ici un remarquable outil pour accéder vraiment au lâcher-prise, attitude nécessaire à la confiance, ce stage où tout est aidant pour atteindre l'objectif d'être présent à soi devrait être remboursé par la sécurité sociale ! JMP

Plus d'infos sur https://www.efficacite-professionnelle.com/confiance-et-lâcher-prise


lundi 22 juillet 2013

Tu ne m'as pas laissé le temps

Chronique Terrienne n°117
Comme le chantait David Hallyday : "On devrait toujours dire avant / L'importance que les gens prennent / Tant qu'il est encore temps". Signifier explicitement son amitié ou son amour à l’autre est certainement preuve de maturité. Vous savez, cette forme de sagesse qui vient avec le temps. Souvent il est trop tard. Savez-vous que les accompagnants de personnes en fin de vie entendent tous les mêmes regrets. Sentiment de ne pas avoir pu utiliser son temps de vie sur terre comme on l’aurait souhaité bien sûr, mais souvent de ne pas l’avoir mis au profit de ce qui nous animent intérieurement, de nos rêves, des êtres aimés, etc…
En cet été, période de congés pour beaucoup, pourquoi ne pas "prendre" le temps et ainsi mieux l’exploiter ? Je suis souvent stupéfait lorsque j’entends nombre de mes contemporains parler de leurs vacances. "Qu’est-ce que je recherche ? Après quoi je cours ? Qu’est-ce que j’en retire humainement ?"... sont des questions souvent mise de côté. Plaisirs, découvertes, dépaysement… d’accord mais encore ? Guérir nos impatiences, assumer notre passé, être sereins devant l’avenir, habiter l’instant présent ou distinguer l’urgent de l’important… tels sont les défis que nous propose le temps qui passe. Trouver des lieux propices à la prise de recul ; oser des chemins de traverse que tous n’emprunteront pas, ils nous aideront à nous ressourcer. Plus j’ai de responsabilités, plus j’ai le devoir de "breaker".
"Mon monde intérieur attend le soleil de mon attention pour s’épanouir." disait Louis Evely. "Mon passé très présent rend mon futur imparfait" a aussi dit Baffie ! JMP

mardi 9 juillet 2013

Savoir (se) faire confiance

Chronique Terrienne n° 116
L’été est enfin là et mes week-ends sont à nouveau remplis de virées en duo et autres sorties rando. en troupeaux. Je suis en effet "addict" de belles courbes ! Mon adage étant que "l’abus de virage ne peut nuire à la santé", je réalise mes trajectoires dans des massifs aussi majestueux que proches de chez nous : Chartreuse, Belledonne, Vercors, Dévoluy, Bauges, Beaufortain, Jura…
Parce que la confiance est une composante essentielle des relations humaines, et que lorsqu’elle existe, nous gagnons à la fois en efficacité et en sérénité, je vais prendre la situation du tandem en moto. La confiance - fierre (avoir foi), cum (avec) - est une conviction complexe qui suppose plusieurs zones d’appui. Parmi celles-ci, confiance en soi et confiance en l’autre se nourrissent mutuellement. Dans l’atelier "Piloter ma trajectoire en confiance" que j’anime, à travers un processus original, en moto en montagne, mon objectif est double : faire comprendre les erreurs classiques de conception et donner les clefs pour créer les conditions de la confiance.
Comment conscientiser que la confiance n’est ni un état, ni ne tient seulement à une personne, qu’elle ne confère pas directement un sentiment de sécurité, qu’elle ne se renforce pas systématiquement avec le temps… Autant d’idées reçues à combattre… en prenant le risque de rouler sur l’équivalent de deux cartes bancaires (la surface des 2 pneus en contact avec le sol) !
Subir ou coopérer (?)... en lâchant prise, telle est certainement la voie.
Reprendre en quelque sorte la route de Soi, grâce à l’autre et aux lacets, un beau parcours non ? JMP