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mardi 29 octobre 2019

Avoir une pratique

Chronique Terrienne n° 178
Avec l'arrivée de nombreux "bébés coaches" toutes les années sur le marché Français, depuis 12 ans que je suis dans le métier, je constate que pour beaucoup d'impétrants, peu d'élus... qui pratiquent vraiment le coaching. Avoir une activité qui nous amène quotidiennement à accompagner des clients (volontaires et solvables) n'est en effet plus très aisé, tant l'offre d'accompagnement est aujourd'hui pléthorique. Le référentiel de compétences de l'EMCC (Conseil Européen du Coaching), ma fédération professionnelle, la plus importante en France aujourd'hui, retient huit catégories de compétences du coach à développer via une pratique régulière : la conscience de soi, l'engagement pour le développement personnel et professionnel, la gestion du contrat, la construction de la relation, l'accompagnement de l’émergence de prises de conscience et d’enseignements, l'orientation sur le résultat et l’action, l'utilisation des modèles et techniques et enfin l'évaluation. On peut aussi parler d'hygiène du coach d'ailleurs quand à l'espace de supervision, et de thérapie, dont le coach pro doit faire une utilisation régulière au bénéfice d'une relation ajustée vis-à-vis de ses clients. Clients à qui il doit offrir la stabilité par sa stabilité intérieure, sa stabilité familiale, sa stabilité sociale et économique... bref, l'équilibre est au cœur d'une vocation réussie. Donc, choisir un coach aligné (entre ses valeurs et une activité réelle), ce qui se voit à travers sa congruence ; c'est un coach qui épaule vraiment, en inoculant l'énergie positive et l'enthousiasme qui font avancer ! JMP


mardi 7 mars 2017

La joie, mon choix.

Chronique Terrienne n° 156
Des 5 familles d'émotions, je suis tenté par la joie. C'est mon choix. En effet, peur, colère, tristesse et dégoût devraient être bannis de nos vies. Facile à dire ; plus délicat à faire. Si toute la palette des émotions fait partie de la vie, la joie doit pouvoir être cultivée.
Apprécier, louer, célébrer, jubiler, partager, rire... sont autant de sources de joie. Goûter l'instant présent, admirer, déguster, communier sont mes moments de bonheur. "Retrouver la joie, en période de crises, mutations.." est l'accroche d'un flyer que je trouve dans un lieu de retraite où j'ai "breaké" 48 heures. Ce week-end spirituel nous propose en mars de se ressourcer, se "désennuier", méditer, rire et chanter avec de l'activité physique dans la nature, de la création artistique, de l'enseignement et de l'échange... "pour s'alléger et retrouver la joie". Je ne serai plus ici pour ce programme qui aura lieu dans 15 jours, mais je me dis que la sympathie et l'harmonie, la beauté et l'amitié, et l'amour, me procurent toujours de la joie.

Contraste avec ce jour d'hiver, sous la pluie, en une bien triste abbaye, puisque la communauté est en effet passée en 40 ans de 70 à 16 religieuses (dont la plus jeune a 60 ans). Plus d'ateliers, plus d'activités ; les souvenirs de mes jeunes années s'oublient dans la buée. Mais si je préfère toujours une vraie tristesse à une fausse joie, je me souviens que Laurence Sterne a écrit : "Chaque fois qu'un homme sourit, il ajoute quelque chose à la durée de sa vie". Et j'ai souri ces jours-ci, tout comme je le prescris dans un SMS à Arthur, un de mes clients qui a obtenu un nouvel entretien d'embauche ! JMP

mercredi 5 septembre 2007

Les 3 éléments

Je ne vais pas vous parler ici ni de l’état solide, ni liquide, ni gazeux… parce que les 3 éléments génériques d’une relation interpersonnelle n’ont rien de fumeux !
Will Schutz, qui est décédé il y a quelques années, a été l'un des plus grands consultants psychologues des organisations aux Etats-Unis.
Partant du constat que les êtres humains ont besoin des autres pour vivre (cette nécessité pouvant presque se comparer à manger ou à boire), Schutz a étudié les comportements de ses semblables et a mis à jour 3 types de besoins relationnels universels : nos besoins d’inclusion, nos besoins de contrôle et nos besoins d’affection.
Il démontre dans son ouvrage « L’Élément humain*», combien la connaissance de soi et surtout la confiance en soi sont essentielles pour l'efficacité personnelle, mais aussi celle d'une équipe et d'une organisation.
En entreprise, faire une place primordiale à la dimension humaine dans son management va permettre d’apprendre à nos équipes à gérer les 3 aspects à la base d’une bonne position de vie, comme disait Schutz : importance (l’inclusion), compétence (le contrôle) et amabilité (l’ouverture). L'individu ayant un besoin vital de reconnaissance, ne pas s’obliger à « se dire » (je suis important/tu es important), à « dire » (je suis compétent/tu es compétent) et à « s’entendre dire » (je suis aimable/tu es aimable) ne permettra pas une bonne stabilité intérieure. Et qui n’est pas "OK", n’est ni performant, ni créatif…

* "The Human Element : Productivity, Self-Esteem and the Bottom Line"(1994). Traduit de l'américain l’an dernier, disponible en France chez InterEditions.