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lundi 27 mai 2013

14 leviers pour redonner du sens à sa vie

Chronique Terrienne n° 114 
"Ceux qui ne rêvent pas d’aventure sont ceux qui la vivent", disait une publicité de Honda moto.
Combien sont-ils en ce moment nos contemporains qui sont las, ne perçoivent plus la finalité de leur activité, ne se sentent plus à leur place, se questionne face à un avenir qui n’est plus dégagé ? Que des épreuves personnelles ou une usure professionnelle en soient la cause, il s’agit selon moi de prendre les devants pour conduire sa trajectoire et profiter de cette transition pour grandir. Dans leur livre "Donner du sens à sa vie" Rosette Poletti & Babara Dobbs nous proposent 14 actions avec lesquels je ne peux être que d’accord, moi qui accompagne des personnes au changement depuis 2007 :
Faire sens du passé, Affirmer une identité, Développer l’estime de soi.
S’intégrer socialement, Créer un réseau et se relier aux autres, Prendre soin d’autrui.
Prendre soin de soi, Maintenir sa santé, S’adapter positivement, Faire face au stress et au changement.
Construire des projets, S’ouvrir au futur, Espérer, Développer sa dimension spirituelle.
On n’est pas tous taillé pour l’aventure, mais la vie est pour moi une aventure, alors autant donc l’appréhender et l’apprécier telle quelle !
"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve" disait Antoine de Saint-Exupéry. S’autoriser déjà à rêver (un grand pas pour certains…) mais je pense comme Rodenbach que "les rêves sont les clés pour sortir de soi-même". JMP

lundi 3 septembre 2012

"Long is the road, hard is the way"

Dans ce registre (et comme le chantait J.J. Goldman il y a 18 ans), mon Maître Coach Vincent Lenhardt (himself) dit que "ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est la Difficulté qui est le Chemin" !
En cela il rejoint Monsieur de La Fontaine qui écrivait (un peu) avant lui :
"On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter" (in L'Horoscope -VIII,16-)
En effet, j'ai constaté que là où l'on bute, il y a souvent la matière pour notre devenir.*
L'enjeu est ici notre capacité de remise en question. Car si l'on bute, c'est que l'on ne peut plus s'adapter suffisamment.
On peut tenir un certain temps dans une sur-adaptation à un  contexte mouvant, mais nous n'atteindrons plus nos objectifs initiaux, car nous ne nous alignons en fait plus avec eux.
La question dans ce cas peut-être évidemment : "Quel est le bon objectif pour moi aujourd'hui ?" Savoir renoncer à un but pour en imaginer un autre est très certainement affaire de sagesse.
C’est pourquoi "Penser en homme d’action et agir en homme de pensée" (comme le disait Bergson) me semble être une des conditions du succès. D'autre part, être bien accompagné dans sa transition est sans doute aussi l'autre bonne façon de procéder.
"Long is the road, hard is the way... but in coaching we trust."

 * Ma propre trajectoire le confirme : 15 transitions pro. en 30 ans, et aujourd'hui c'est mon métier !

mardi 26 août 2008

Pas trop Nîmes…

… mais plutôt Avignon. Ceci étant, avez-vous prêté attention aux pa-tro-nymes de certains de nos contemporains ? J’évoquais déjà dans ma chronique du 12 09 07 (voir "Les douze patronymes") cette souffrance identitaire que pouvait représenter dans la vie le fait de porter un nom facétieux.
La presse, par exemple, via les signatures des journalistes et rédacteurs, les personnes citées, regorge de noms délicieusement troublants. Certains sont carrément inquiétants. Comme le pauvre footballeur David Sommeil qui vient de tomber dans un profond… coma. Et que dire de Jean Bancal qui vient de décéder ? A 90 ans passés, il l’était peut-être devenu. "Le nom grandit quand l’homme tombe" disait Hugo (Les misérables)…

Cette Madame Leloup qui a épousé Monsieur Sauvaget est psycho-thérapeute ; le syndrome PCR (petit chaperon rouge) commence sans doute comme cela !
Dans mon quotidien préféré, je constate cependant aujourd’hui que Marie Dancer ne rédige pas la rubrique Musique, pas plus que Benjamin Quenelle la rubrique Culinaire et Laurent Larcher la rubrique Sport. La vie est parfois mal faite.
"Il reste d’un homme, ce que donne à songer son nom" écrivait Paul Valéry. C’est alors que je trouve au courrier un mailing d’une maison de champagne prestigieuse : il est signé Isabelle Boillot ! Pas très gouleyant pour une Directrice des Ventes n’est-ce pas ? Cependant ici, Aline Perrier n’aurait sans doute jamais été embauchée ! Bref, patronyme, mais un peu quand même.

jeudi 22 novembre 2007

Plus petit que soi

Comme la lune donne à la terre sa stabilité gravitationnelle, nous avons tous besoin d’un plus petit que soi, comme le disait Jean de La Fontaine.* Faisons attention à ceux que notre inconscient voit comme "petits". Valeur négligeable. Même pas digne d’un regard. Donnons leur un peu d’attention. Un sourire déjà, un bonjour pourquoi pas ? Un mot d’accueil… soyons sport ! L’hospitalité humanise celui qui la pratique. Voilà le premier bénéfice.
Devant mon immeuble. Quoi de plus lointain que mon prochain ? Dans mon entreprise. Quoi de plus différent que mon semblable ? Mais qui sommes-nous pour juger ? Que savons-nous de cet homme, ou de cette femme ? Les apparences sont souvent trompeuses **… Et s’il était plus "grand" que moi ?
Dans le domaine du pire, ce n’est pas Nicolas Clément, auteur de l’ouvrage "Dans la rue avec les sans-abri" (Editions du Jubilé - 2003) qui dira le contraire. La porosité existe bien entre ces SDF et ces passants, que nous sommes, aujourd’hui. La perte d’un emploi, une rupture familiale, les ennuis financiers… et la roue tourne. Vous êtes dans la rue. "Le destin n'est autre chose que l'enchaînement et l'enchevêtrement des causes" disait Sénèque. Alors… demain ?

* Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage (Le lion et le rat)
** Garde-toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine (Le Cochet, le Chat et le Souriceau)


http://plupetiquesoi.canalblog.com
PS : Le succès de "Ratatouille" sur les écrans fait grimper les ventes de... rats !

La chaîne d'animaleries anglaise "Pets at Home" a vu ses ventes de rongeurs bondir de 50% depuis la sortie de ce film d'animation.