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dimanche 10 mars 2019

Avec Jean-Michel, pas que du virtuel !

Chronique Terrienne n° 172
Le marché de l'emploi se transforme fortement sous mes yeux et depuis quelques temps déjà l'emploi industriel s'écroule alors que le tertiaire explose (et ne parlons pas du primaire car l'amour n'est plus vraiment dans le pré depuis longtemps...). Le secteur des services explose donc, et hormis les start'up qui ne "start and stop" pas, il se précarise souvent.
Voila 35 ans que j'ai démarré ma carrière et moi qui ai monté ma première boîte (dans le conseil et le service) il y a un quart de siècle, j'ai vu arriver en entrepreneuriat bien des profils. Car nombre de personnes, qu'elles conduisent ou subissent, doivent ainsi, de "simples" salariés, devenir à leur compte "des professionnels recommandables". Non pas qu'elles n'étaient pas au point avant, en tant que "suiveur", mais l'entrepreneuriat c'est être entreprenant et donc leader (même de sa micro-entreprise). Cela est bien souvent différent du contexte du salariat. Notre identité pro. et notre personnalité deviennent clefs, et notre comportement évidemment !

L'enjeu fondamental étant toujours le même avec un prospect (et de manière général dans toutes nos relations), sécuriser et en même temps donner envie. Comment alors envisager, surtout dans les métiers incarnés (conseil et accompagnement particulièrement) d'entreprendre essentiellement, voire uniquement via les réseaux sociaux comme je le vois de plus en plus pour un certain nombre de nouveaux impétrants ? Certes, internet est incontournable (je pratique assidûment depuis 1996), mais ce n'est qu'un outil parmi d'autres. Un "professionnel" est pour moi une personne qualifiée dans son métier et sérieuse (fiable) d'une part, qui va se comporter de manière ouverte et bienveillante d'autre part. A cette double condition, elle sera recommandée durablement. Et sans le présentiel, tout est donc seulement... virtuel ?
Alors après le "paiement sans contact", "l'entrepreneuriat sans contact" ? JMP


Mon post LinkedIn, JMP café 1500ème relation mars 2019 :



samedi 5 octobre 2013

Pastis 51

Chronique Terrienne n° 120
Voilà que je viens de fêter mes 51 printemps et que je (re)démarre professionnellement à mon compte. Ne faut-il pas mourir (un peu) pour renaître ? J’ai tenté ces derniers temps en effet de repérer mon "espace de liberté pour l’exercer" comme le dit Elisabeth Ducottet (Présidente de l’ETI Thuasne qui était il y a 6 mois notre collègue-invitée à "Paroles de Leaders" -nos conférences EDC organisées avec Ecobiz à la CCI de Grenoble-). Si pour elle, les 3 mots-clefs de sa société sont : pérennité, agilité et frugalité, ceux du Cabinet AdC que j’ai créé sont certainement : estime, respect et "complicité" avec mes clients. Mais "ne pas conforter", "décaper" et "suggérer" seront les postures qu’attendent mes professionnels en de…venir, pour les aider dans leur chemin.
Si j’ai fait un lapsus, la semaine dernière (le jour de mon anniversaire, lors d’un tour de table à l’ANDRH Dauphiné -où je suis membre associé depuis 5 ans-), en citant l’enseigne de ma première entreprise à la place de la nouvelle… c’est parce que les initiales sont les mêmes ! Mais si entrepreneuriat, communication et management constituent les 3 mots-clefs du fil rouge de mon parcours, ce que j’ai vécu, c’est moi qui le porte dans ce nouveau lieu d’engagement qu’est mon Cabinet, là où je me sens "perfusé" comme le dit Elisabeth -notre Prix de l’Entrepreneur innovant de l’INSEAD-.
En reprenant la route de l’aventure entrepreneuriale comme il y a 20 ans, je me remémore aussi là où mon chemin professionnel a commencé, moi le Grenoblois : au pays du pastis, à Marseille sur le Vieux-Port, il y a une trentaine d’années déjà. JMP

mardi 9 octobre 2007

Se mettre à son compte… chèque !

Le salon des micro-entreprises s’ouvre aujourd’hui à la Porte Maillot à Paris. Les porteurs de projets ont RDV jusqu’au 11 octobre pour honorer de leur présence stands, conférences et autres speed meetings. "Enchantez votre entreprise !" vante la publicité de l’organisation (sponsorisée par M6 et RTL !) Et pour cause, car les acteurs de ce business qu’est devenu la création attendent de pieds fermes nos impétrants à l’adrénaline entrepreneuriale. De niche, ce marché s’est considérablement élargi ces dernières années pour devenir un véritable business où se côtoient institutions, privés et semi-associatif... Avec la démocratisation de l’accès à la création d’activité, moult évènements fleurissent dans le paysage. Ces salons tel "Planète PME " les 23 et 24 oct. 07 au Palais des Congrès de Paris clament : "Des vitamines pour la croissance". Ils tentent de séduire leurs prospects, ces porteurs de rêves : "Devenez l’entrepreneur de votre avenir"… pour vous faire sortir votre chéquier ! Car l’épineuse question du financement n’est toujours pas encore résolue correctement. Je veux parler, au-delà du budget d’investissement initial à posséder naturellement (…), des garanties que le créateur doit apporter aux organismes financiers sur ses biens propres pour emprunter. Mais comme cet aspect, bien que crucial, ferait plutôt cauchemarder, il est mis sous silence par tout ce petit monde. Et les médias d’y tenir un sujet à exploiter et ré-exploiter à longueur de parutions sans aborder cette question. Même le mensuel Vivre Plus de sept. comportait sa "fiche création", tandis que Le Parisien d’hier titrait sur une double page "Le bon filon pour entreprendre"… Mais ne croyez pas que je ne sois pas OK avec l’adage "Mieux vaut vivre ses rêves, que rêver sa vie". Le tout est de cerner ce qui relève du rêve de ce qui tient du mirage !

http://www.salonmicroentreprises.com/ et http://www.planetepme.org/