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mercredi 16 mars 2016

Ben allo quoi !

Chronique Terrienne n° 149
Avez-vous fait ce constat ? Plus on a de téléphone dans les poches, moins on appelle.
Libérés de l'obligation de l'échange vocal avec l'avènement du SMS et des outils de communication internet (twitter, instagram et autres snapchat), nos contemporains (notamment les jeunes générations) ne passent plus de "coups de fil" (comme on disait dans ma jeunesse).
Moindre effort, gain de temps à court terme, possibilité de faire deux choses à la fois... on ressemble à nos machines ! "On a appris à parler, pas à communiquer" disait Rosenberg, mais qui a appris parmi nous, non à simplement écrire, mais à communiquer par écrit ?
Avec l'électronique, le message est envoyé coûte que coûte, c'est à dire souvent sans connaître le contexte dans lequel est l'interlocuteur, ce qui est de nature à développer incompréhensions et malentendus.
J'aimerais vous inviter à reprendre le chemin de la relation, celui de l'altérité. Investir 5' pour tenter de joindre votre interlocuteur de "vive voix" lorsque le sujet est délicat ou nécessite de prendre un RDV par exemple. C'est tellement plus efficace, plus respectueux aussi, car signe de reconnaissance. Communiquer, c'est pour moi dialoguer (parler en duo), avec la spontanéité qui y est liée. Communiquer c'est échanger nos points de vues, nos représentations, ce qui nous permet de nous enrichir respectivement. Il est facile de "balancer" un message depuis son PC ou son smartphone sans contradicteur "en live". Pas très courageux aussi, diront certains ; sans parler des "Cc" à tout va que connaissent nos mails en entreprise.
Communiquer de manière pertinente avec les différents outils à notre disposition aujourd'hui est un vrai défi, en effet, notamment pour les plus jeunes. Moins on communique par téléphone (not. avec un inconnu), moins on est à l'aise pour le faire. Et la recherche d'emploi, elle, ne se passe pas souvent du téléphone.
AdC possède un enregistrement "formateur", alors n'hésitez-pas, formez-vous pour être plus respectueux de vous-même et des autres. Pour être plus efficient, finalement c'est simple... comme un "coup de fil" : 04 80 80 50 80. JMP


dimanche 2 février 2014

Tous coachs ?

Chronique Terrienne n° 126
De retour du colloque annuel EMCC France (Lieu : Paris, Thème : coaching  & créativité), je me disais qu’il existe 3 populations parmi nos contemporains : ceux qui connaissent le coaching (c.à.d. qui l’ont pratiqué), ceux qui croient connaître, et ceux qui ne connaissent pas.
Mon propos aujourd’hui  concerne surtout ceux du second groupe qui ne questionnent pas parce qu’ils croient connaître, alors qu’ils sont en méconnaissance de ce nouveau métier. J’en croise assez régulièrement et dois dire que mes engagements veulent témoigner du professionnalisme qu’un client peut attendre d’un Coach.
Celui-ci se construira forcément sur : une formation spécifique dans une école reconnue, une certification à l’issue du cursus, une pratique significative, une supervision régulière par un master-coach, et un parcours permanent de développement personnel (not. travail thérapeutique). J’ajoute à cela que pour un praticien, il convient de disposer encore de plusieurs dimensions importantes : le respect d’une charte de déontologie explicite et l’affiliation à l’une des grandes fédérations de coachs, une habilitation par ses pairs -tout cela allant de pair-, et un cabinet (confortable et discret) pour les séances de travail.
In fine l’essentiel : son éthique. Son type de parcours en entreprise et sa façon d’exercer ses responsabilités, mais aussi ses valeurs-clef personnelles et comment il les intègre dans son quotidien ? Avec ses clients ?
Vous constatez donc qu’il y a quand même matière à questionner sur le métier de coach au lieu de rester sur quelques a priori et approximations. Je reste ainsi fidèle à ma maxime qu’il n’y a pas de questions idiotes, autrement dit "les questions idiotes sont celles que l'on ose pas poser" ! JMP

jeudi 6 septembre 2007

Du mal à l’aise au malaise

Selon l'Observatoire du stress de la CFE-CGC, le stress en milieu professionnel touche aujourd'hui près d'un Français sur deux ; soit 44% exactement, dont 18% sont gravement atteints. Les quadras sont d’ailleurs les plus touchés des différentes catégories d’âge.
Le déficit de reconnaissance, le défaut de sens, mais aussi la surcharge de travail constituent la trilogie des motifs évoqués par les Cadres (comme globalement les autres salariés) pour justifier le haut niveau de malaise en entreprise. Si l’on en croit Bernard Salengro, médecin du travail, responsable santé au travail à la CFE-CGC (et auteur d’un ouvrage sur le sujet *) nombre de dirigeants imputeraient aux seuls aspects personnels cet état de fait sans jamais remettre en cause leurs méthodes managériales.
On revient là à l’impact du management des équipes sur la qualité de l’ambiance, du climat social et l’« Okness » de chaque individu. Les pratiques managériales dans lesquelles la gestion des signes de reconnaissance est absente (je ne parle pas de gratification comme vous l’avez compris – cf. ma chronique précédente) sont significativement responsables du « mal à l’aise » , voire du malaise de nombre de collaborateurs.
Même si d’autres aspects du contexte interviennent aussi, bien évidemment, ayons la sagesse d’œuvrer sur un levier qui est à notre portée d’Individu, de Manager Professionnel, de Responsable porteur de sens.
Lueur d’espoir ? Les stages de formation, dans le nouveau cadre du DIF, peuvent me permettre de me réjouir un peu car nous constatons que la formation au management arrive aujourd’hui en tête des demandes.

* « Le Stress des cadres » Editions L’Harmattan 2006 - Selon l’auteur, le stress serait responsable de plus de décès que les accidents du travail.