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dimanche 11 février 2018

Garder la flamme

Chronique Terrienne n° 162
Grenoble fête en ce mois de février les 50 ans des Jeux Olympiques de 1968. Je rédige aujourd’hui ma CT 162 (un "œuf" après le "un"... et c'est mon année de naissance ;-) Né en cette ville, j'avais 5 ans et demi quand Killy gagnait ses 3 médailles d'or sur les pistes de Chamrousse. "Gratianopolis" s'est complètement transformée en quelques années : plus d'un milliard (de francs) investi -dont les 3/4 par l'état- destiné à 90% à des projets non sportifs. Ils ont permis de déverrouiller notre ville grâce à des accès autoroutiers, de la structurer avec la refonte des grands boulevards et autres aménagements de voies, mais aussi de la doter d'équipements modernes (l'aéroport, la gare, la maison de la culture, le palais des sports, Alpexpo, l'hôtel de Ville, l'hôpital sud...) et de la développer (le nouveau quartier du village olympique, les trois tours de l'île verte...) De Gaulle (Charles) présent à l'inauguration, "schuss" (première mascotte de l'histoire des JO) qui pendait au rétroviseur de la 2CV paternelle, mais surtout la vasque et sa flamme... Mes souvenirs s'essoufflent, la modernité arrivait et le monde allait changer. Si avant 68 "tout était à faire à Grenoble", 50 ans plus tard tout reste (toujours) à faire... "On gagne sa vie parce que l'on reçoit ; on construit sa vie parce que l'on donne" a dit Churchill. Gardons la flemme flamme... pour transmettre la ferveur ! JMP


lundi 12 novembre 2007

Noyer… ma peine

"A la Saint Damien*, on trouve des noix plein les chemins." Ce dicton de chez moi, me rappelle ma jeunesse. Si j’ai encore quelques noyers, les "franquettes" bonifient mes salades de leurs cerneaux, c’est un voisin nuciculteur qui les exploitent mécaniquement, à son échelle, quasi industrielle ! Stéphane, interviewé il y a peu sur TV 8 Mont-Blanc, relève le défi de la qualité et de la productivité sur un marché devenu mondial. Ce jeune homme est très impliqué dans la profession locale (qui réalise la moitié de la production française) des confins de la Savoie aux portes de la Drôme, le long de la fertile vallée de l’Isère.
Le "gland de Jupiter" (Jovis glans), s’il était déjà un fruit béni des dieux à l’époque romaine, est surtout pour moi le premier produit couronné d’une appellation d’origine contrôlé (AOC). Dès 1938, la filière grenobloise s’était professionnalisée et exploitait pertinemment l’image de qualité de son terroir.
Je vous conseille la lecture du fascicule qui vient de paraître (c’est la saison !) "La noix de Grenoble, une vallée et des hommes" aux éditions du Dauphiné Libéré dans la Collection "Les Patrimoines". On y redécouvre notamment le laborieux ramassage manuel de mon enfance, en pleine humidité automnale. Il nécessitait souplesse et opiniâtreté. Fragile du dos, j’étais souvent à la peine.
Mondialement reconnue, la noix de Grenoble possède une riche histoire. Touchant pour un si petit fruit d’automne, n’est-ce pas ?

PS : la noix et ses produits dérivés ; confiture de noix, vin de noix, huile de noix, bière aux noix… Noix t-on les citer tous ?

* date de mon anniversaire, vous le saurez !

vendredi 31 août 2007

Aristide, Marguerite, Bruno et Jodie…

Aujourd'hui 31 août, Saint-Aristide. J’ai une pensée émue pour ce grand-père paternel de qui je tiens la fibre entrepreneuriale. Il est né il y a 106 ans ce vendredi.
Un siècle, une éternité… même si j’ai la chance de pouvoir encore dialoguer avec sa sœur cadette (ma grand-tante) qui, a 99 ans, vit encore dans son appartement grenoblois de manière quasi indépendante.

Ceci dit, aujourd’hui, c’est aussi blogday ! (
http://www.blogday.org)
Je vous propose par conséquent un lien sur un blog que je lis quotidiennement et que j’apprécie :
http://blogfrappat.la-croix.com
Précisons que le film qui sort le 26 septembre 2007, jour de mes 45 ans, s'intitulant "The Brave One" (en VO) a été traduit en français par "A vif" (avec la belle et francophone Jodie Foster). C’est sous cet intitulé que Bruno Frappat nous livre tous les jours un billet d’humeur. Ce grand journaliste de presse (Le Dauphiné Libéré, Le Monde, La Croix… ), à qui d’ailleurs je parlais hier de ma future centenaire grenobloise, m’avouait que ses parents considéraient à l’époque (de ma naissance -ndrl-) le journalisme comme une mauvaise voie pour leur fils !