samedi 26 janvier 2008

Seuls les bébés mouillés…

Oui, il n’y a bien que les bébés mouillés pour aimer le changement !
En effet, la résistance au changement est une composante fondamentale de l’individu. Si celui-ci ne veut pas quitter une situation inconfortable (au minimum), il va résister à tout crin.
Le fait est que cette résistance s’effectue en partie inconsciemment. Elle s’appuie sur les fausses croyances que nous avons en nous, héritées de notre passé, et surtout et souvent sur nos propres problématiques identitaires.
A titre d’exemple : un collaborateur est embauché dans une entreprise. Il arrive dans une organisation existante qui a son fonctionnement propre. Cet individu, fraîchement débarqué, est alors immédiatement et exclusivement perçu par ses nouveaux collègues en fonction de son employeur précédent. De manière pré-consciente, l’image qu’ils se forgent très vite se construit entre leur perception de son ancien contexte –qu’ils ne connaissent généralement pas- et la perception de leur propre entreprise. Cette perception de leur organisation n’est bien entendu pas la même pour chacun d’entre eux. Rajoutons, qu’ils ne voient souvent plus les choses globalement, par manque de recul, contrairement à celui qui arrive, l’œil neuf.
D’où un travail de partage des représentations pour dépasser nos schémas et lever les malentendus, d’échange sur les notions de territoires, de travail sur la vision animée par le Dirigeant.
Retenons bien que le contrat de travail qui nous lie à l’entreprise est individuel, au-delà, il s’agit bien de construire ensemble un contrat de collaboration, qui lui, est collectif. C’est à ce prix que la mise en œuvre de l’intelligence collective permettra l’efficacité, via l’épanouissement de chacun.

Une équipe performante est avant tout celle qui se connaît. Elle sait exprimer ses besoins et refuse d’avoir raison à priori. Elle ne campe pas, culturellement, dans ses habitudes.

dimanche 20 janvier 2008

Industrie

Le guide 2008 de l’ingénieur, hors-série de l’Usine Nouvelle paru en décembre comportait un test de "culture industrielle" : j’ai fait 9 sur 12. Il était relevé !
J’ai pourtant passé 8 ans de ma carrière dans l’industrie, puis 10 ans en tant que conseil et prestataire auprès des plus belles enseignes industrielles. J’ai ainsi pu visiter des dizaines et des dizaines d’usines de par l’Europe.
Quand je constate la dévitalisation industrielle de ma région, je me demande où va nous mener le phénomène des délocalisations d’unités de production ? Les enjeux concernent autant les savoirs-faire que les emplois. D’autant qu’un emploi industriel c’est évidemment plusieurs autres emplois à proximité : administratif, logistique, emplois chez les fournisseurs, les sous-traitants, les prestataires de services et autres conseils. Le site ST Microelectronics de Crolles, qui fête ses 15 ans, c’est 26 000 emplois induits pour 4 400 salariés seulement, selon une étude qui vient de sortir !
Nous n’allons en effet pas tous pouvoir travailler dans le tourisme.
Le secteur tertiaire est aujourd’hui atrophié. Dans nos entreprises, nous "croulons" sous les propositions de services. Quant aux services à la personne, ils peinent, malgré les besoins, à trouver leur viabilité. La cause au pouvoir d’achat des ménages qui ne peut les "absorber".


Reste donc à innover, créer de nouveau concepts, concevoir de nouveaux produits qui seront fabriqués dans l’atelier du monde (la Chine notamment) avec tous les ennuis que l’on y trouve aujourd’hui. Ceci jusqu’au jour où, dans quelques décennies (ou siècles ?), tous les pays du monde ayant atteint le niveau de vie occidental, on recherchera à nouveau des ouvriers en France, catégorie socio-économique qui aura disparu… Tout comme la planète d’ailleurs si les usines des pays émergents produisent sans normes qualité et environnementale !

PS : Au fait, je suis lecteur de l’Usine Nouvelle depuis plus de 20 ans.

dimanche 13 janvier 2008

Be-twin (Duo)

Tout comme il faut deux pieds pour marcher et pour garder l’équilibre, tout comme il faut deux lobes à notre cerveau pour raisonner et pour aimer, (tout comme au cœur de mon PC il y a un micro-processeur Intel Core Duo), il faut être deux pour nouer une Relation*.
Entre nous, be aware, sois conscient, accède à la confiance en soi. Plus besoin de se forcer à paraître, être et donner ne font plus qu’un, naturellement. Comme cette loi de la nature qui veut que les racines reçoivent pour que les fruits donnent. La dualité est inscrite dans notre humanité : "duo" de mon blog je vous écris, entre les lignes, sois toi-même !
Car la vie prend au sérieux celui qui est sincère.
"La vie est un rêve, fais-en une réalité. La vie est un défi, fais-lui face." disait Mère Teresa. Pour 2008, indubitablement, la Direction est dans la Relation…

* les verbes De la Relation sont Donner, Recevoir mais aussi Demander, Refuser. Deux couples "jumeaux" en quelque sorte. Be-twin…