Chronique Terrienne n° 144
"Avance sur ta route car elle n'existe que par ta marche" disait Saint-Augustin.
Si la période de vie 38-53 ans peut être celle de la pleine maturité professionnelle ("on péte le feu"), elle n'est pas forcément vécue avec bonheur en entreprise par tous. L'enjeu pendant la période d’avant est de se faire un maximum d'expériences opérationnelles pour se connaître. Ensuite, après 53 ans, on sera certainement plus dans une forme de transmission, une posture de leader psychologique, de formateur, de tuteur, d'accompagnateur... sagesse aidant !
Je vous soumets aujourd’hui 4 grands types de stratégies de carrière que j’ai identifiés. Selon que l’on soit à l’écoute des ses envies, avec un rêve fort, ou que l’on soit plutôt drivé par ses peurs, avec une prise de risque faible.
J’en ai élaboré une matrice : avec ‘Le PANTOUFLARD’ qui privilégie la sécurité de l’emploi et la continuité dans son parcours, ‘Le MASOCHISTE’ qui ne croit non seulement pas en ses capacités mais aussi pense ne pas avoir de rêves, ‘L’INCONSCIENT’ qui sur-réagit à son environnement selon son caractère et les évènements, et ‘L’ENTREPRENANT’ lui qui conduit sa carrière grâce à la promotion mais aussi avec les ruptures.
Au fait (j’ai 53 ans semaine prochaine !) et je fais régulièrement des conférences auprès de publics professionnels ; voulez-vous en faire profiter vos collaborateurs ou vos collègues ? JMP
Transitions de carrière et accompagnement du changement : Communication, management, efficacité pro., coaching, croissance identitaire... L'Entrepreneuriat, la relation au travail, l'évolution et la mobilité professionnelle... L'Entreprise, les Hommes, la Vie : bref, le CyberCarnet de JMP ! (depuis 2007)
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jeudi 17 septembre 2015
lundi 8 décembre 2014
Out comme KnockOut ?
Chronique Terrienne n° 136
J’ai récemment fait une conférence au sein de la communauté ECOBIZ RH de la CCI de Grenoble sur le thème 'Transition et Outplacement'. Clarifier ce qu’est ce levier de mobilité externe (encore méconnu) et témoigner de ma pratique terrain depuis 2008 a été apprécié, à la fois, par des cadres en transition et par des commanditaires potentiels.
Une fois évoqué que le changement est un fait 'extérieur', une 'réalité partageable' avec autrui, une situation qui impacte notre poste dans l’entreprise, poser que la transition est notre 'adaptation interne', notre 'vécu intérieur' est éclairant. Poursuivre en citant Saint-Exupéry : 'L’homme se découvre lorsqu’il se mesure à un obstacle' permet de situer le problème là où il doit se travailler.
En effet 'Que ferais-tu si tu n’avais pas peur ?' est certainement la question clef, après s’être mis dans les conditions les plus favorables possible (‘atterrir’, prendre soin de soi, choisir un accompagnant…) 'Quand tu parviens à surmonter ta peur, tu te sens libre.' Libre de ne pas subir, libre de conduire.
Si j’épaule depuis 7 ans des licenciés pour qu’ils retrouvent le meilleur, je permets à mes clients de franchir un cap délicat dans leur carrière, et d’être à nouveau en responsabilité, libres, vivants... Exister, n’est-ce pas oser ? Alors Out-placement parce que Knock-Out parfois, mais pour redevenir In dans les meilleurs délais ! JMP
J’ai récemment fait une conférence au sein de la communauté ECOBIZ RH de la CCI de Grenoble sur le thème 'Transition et Outplacement'. Clarifier ce qu’est ce levier de mobilité externe (encore méconnu) et témoigner de ma pratique terrain depuis 2008 a été apprécié, à la fois, par des cadres en transition et par des commanditaires potentiels.
Une fois évoqué que le changement est un fait 'extérieur', une 'réalité partageable' avec autrui, une situation qui impacte notre poste dans l’entreprise, poser que la transition est notre 'adaptation interne', notre 'vécu intérieur' est éclairant. Poursuivre en citant Saint-Exupéry : 'L’homme se découvre lorsqu’il se mesure à un obstacle' permet de situer le problème là où il doit se travailler.
En effet 'Que ferais-tu si tu n’avais pas peur ?' est certainement la question clef, après s’être mis dans les conditions les plus favorables possible (‘atterrir’, prendre soin de soi, choisir un accompagnant…) 'Quand tu parviens à surmonter ta peur, tu te sens libre.' Libre de ne pas subir, libre de conduire.
Si j’épaule depuis 7 ans des licenciés pour qu’ils retrouvent le meilleur, je permets à mes clients de franchir un cap délicat dans leur carrière, et d’être à nouveau en responsabilité, libres, vivants... Exister, n’est-ce pas oser ? Alors Out-placement parce que Knock-Out parfois, mais pour redevenir In dans les meilleurs délais ! JMP
samedi 1 décembre 2007
Vivons mobile
Selon une étude de l’AFPA sur la mobilité résidentielle : 60% des cadres, professions libérales et Franciliens sont prêts à bouger. Chez les non-diplômés ce taux est deux fois moindre (28%).
Selon les récentes enquêtes APEC "Mobilité" et "Nominations", plus de la moitié des cadres sont depuis une décennie au moins dans leur entreprise. Seulement un cinquième a connu une mobilité interne en 2006. Même si ce dernier score est en hausse sur l’année précédente, je trouve que c’est peu. En ce qui concerne les dirigeants par contre, c’est un sur quatre qui a changé de poste en 2006 d’après l’enquête Mobicadre.
Je connais des sociétés dans lesquelles l’ancienneté est encore souvent de 20 à 30 ans. Le turn-over très faible n’autorise pas l’effet d’aspiration vers le haut. Lorsque les collaborateurs n’ont pas effectué toutes leurs cotisations retraite, arrivés à 60 ans, ils squattent souvent encore pendant plusieurs années les postes les plus intéressants. Et avec le nouveau texte sur les 8% de plus de 55 ans dans les entreprises, on repassera pour l’appel d’air que l’on nous promet depuis 5 ans !
Mobile, vous avez-dit mobile ? Il ne s’agit pas pour moi d’être systématiquement "connecté" à tous et tout, mais au contraire d’être ouvert. Vivre consciemment des réalités d’à côté. Et non des péripéties d’ailleurs, et de nulle par. La mobilité n’est pas un à-côté. Être mobile c’est aussi être réactif, au bon sens du terme. Anticiper et pouvoir développer ce sens de l’urgence, que la nécessité impose souvent. Il est vrai que si nos parcours professionnels étaient plus sécurisés, ils seraient certainement plus ouverts.
Bref, mobilisons surtout nos capacités pour oser l’altérité !
Selon les récentes enquêtes APEC "Mobilité" et "Nominations", plus de la moitié des cadres sont depuis une décennie au moins dans leur entreprise. Seulement un cinquième a connu une mobilité interne en 2006. Même si ce dernier score est en hausse sur l’année précédente, je trouve que c’est peu. En ce qui concerne les dirigeants par contre, c’est un sur quatre qui a changé de poste en 2006 d’après l’enquête Mobicadre.
Je connais des sociétés dans lesquelles l’ancienneté est encore souvent de 20 à 30 ans. Le turn-over très faible n’autorise pas l’effet d’aspiration vers le haut. Lorsque les collaborateurs n’ont pas effectué toutes leurs cotisations retraite, arrivés à 60 ans, ils squattent souvent encore pendant plusieurs années les postes les plus intéressants. Et avec le nouveau texte sur les 8% de plus de 55 ans dans les entreprises, on repassera pour l’appel d’air que l’on nous promet depuis 5 ans !
Mobile, vous avez-dit mobile ? Il ne s’agit pas pour moi d’être systématiquement "connecté" à tous et tout, mais au contraire d’être ouvert. Vivre consciemment des réalités d’à côté. Et non des péripéties d’ailleurs, et de nulle par. La mobilité n’est pas un à-côté. Être mobile c’est aussi être réactif, au bon sens du terme. Anticiper et pouvoir développer ce sens de l’urgence, que la nécessité impose souvent. Il est vrai que si nos parcours professionnels étaient plus sécurisés, ils seraient certainement plus ouverts.
Bref, mobilisons surtout nos capacités pour oser l’altérité !
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