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mardi 21 avril 2020

CoVidOpportunistes !

Chronique Terrienne n° 186
Depuis plus d'un mois maintenant, dans ce confinement lié à la crise sanitaire du CoVid-19, je vois apparaître nombre d'initiatives positives dans mon entourage professionnel (et vous savez que mon réseau relationnel est large). En situation de crise, nous le savions et nous le constatons en ce moment, certains vont révéler des besoins extrêmement basiques quand d'autres auront la force d'âme de penser à autrui. Mais le fait est, que parfois, ce n'est ni dans la discrétion, ni dans la modestie. "Te voilà à ce point désœuvré (et en bonne sécurité matérielle évidemment) que tu débordes aujourd'hui d'activités nouvelles ?" Quelles soient présentées sous la forme de solidarité, de bénévolat ou bien payantes, tous, nous tentons de nourrir nos besoins psychologiques à travers notre comportement. Et actuellement, certains "en font tout un plat" sur les réseaux sociaux, pour se faire remarquer, reconnaître et loués dans de nouveaux rôles valorisants. Le déni de ses propres besoins (immaturité) côtoie parfois l'hypocrisie, et bien évidemment des tactiques "business". "Coacher sans intention" me martelait un des mes superviseurs il y a quelques années. Que peuvent inspirer ces "leaders improvisés" qui ne trouvent leur légitimité que dans la suractivité ? Savoir quelle est sa juste place avec humilité, quel est son vrai domaine de compétences et là où il s'arrête ? La tempérance éprouve nos désirs et les purifie. Fébrile et oscillant ou bien constant et intègre pour porter vraiment du fruit, durablement ? Alors altruistes ou bien opportunistes ? JMP

 

mercredi 16 novembre 2016

Ronron thérapie

Chronique Terrienne n° 153
Moi qui disais préférer les chiens, ma douce m'a fait aimer les chats. La larme à l’œil, je vous parlerai de Lutin, de Joyeux ou alors de Lilas. Un ronron, c'est trop bon ! Un chat dans une maison, "c'est un amour sur pattes" (dixit quelqu'un que je connais bien).
En les acceptant, puis (forcément) en les fréquentant, j'ai trouvé des compagnons attachants. Apaisants, amusants, une vie de chat nous renvoie à nos préoccupations à nous, parfois bien bizarres. Mes chats m'ont peut-être appris à "habiter ma vie d’une paisible densité humaine"... Me voilà certainement atteint de "bovarisme" (cette maladie textuellement transmissible) car cette expression est de Cécilia Dutter. Cette romancière et essayiste nous dit que l’essentiel est d’être à l’écoute de son rythme propre et d’essayer de vivre en le respectant. D’être à l’écoute de ce qui monte de soi. Dans le tourbillon de la vie, l'extériorité, fait que nous suivons, sans même nous en apercevoir, des chemins qui nous éloignent de notre propre route. Quand nous écoutons notre voix intérieur, le dedans s’épanouit, irradiant à son tour vers l’extérieur !

Depuis 20 ans, mes chats m'ont rappelé qu'il faut moi-aussi me "pauser" et que l'instant est peut-être éternité. Expert en connaissance se soi, le chat est un coach en bien-être.
A Scoubidou, Gourmand, Gemilli et les autres, pour ce que ces petits êtres nous ont apporté, qu'ils reposent en paix au paradis des chats ! JMP

A lire : "La ronron thérapie, ces chats qui nous guérissent..." Véronique Aïache - Edition Le courrier du livre 2009

vendredi 10 mai 2013

CNV toi-même !

Chronique Terrienne n°113
"Dieu a créé des hommes forts, et des hommes faibles. Samuel Colt les a rendus égaux." Ce n’est pas forcément faux, mais heureusement qu’au siècle d’après un autre américain (qui se prénomme Marshall !) inventait la CNV. La Communication Non Violente (ou communication bienveillante) nous permet de mieux communiquer avec autrui mais aussi et surtout avec soi. La méthode consiste en une "danse" (relationnelle) en 4 pas qui doit nous aider à sortir du jugement (sur soi et surtout sur l’autre) : 1) observation, 2) ressenti, 3) besoin, 4) demande.
En d’autres termes : 1) relevons des faits objectifs et vérifiables (qui sont facilement partageables) ; 2) écoutons nos émotions, en les exprimant par des mots à la première personne ("Je"), l’autre ne se sentira pas agressé ; 3) nos ressentis nous parlent de notre besoin, quel est-il donc ? (écoute, respect, soutien etc…) ; 4) nous pouvons alors formuler une demande explicite (elle est toujours négociable ; ce n’est pas une injonction).
Marshall Rosenberg nous donne ainsi les clefs pour vivre des relations plus harmonieuses : moins colériques et plus constructives.
Les groupes de pratiques CNV sont ouverts à ceux qui ont participé aux 3 modules d’initiation (soit 6 journées) auprès de l’Association Française de CNV qui est reliée au Centre de  M. Rosenberg. JMP

PS : Cette technique, très aidante pour réguler nos relations professionnelles et éviter toute forme de conflit a été imaginée dans les années 60 et promulguée en France auprès du grand public il y a environ 10 ans par le Docteur David Servan-Schreiber dans son best-seller "Guérir".  Le Belge Thomas D’Ansembourg, auteur du livre "Cessez d’être gentil, soyez vrai", lui-même enseignant de cette discipline a bien contribué à sa promotion.
 

dimanche 20 avril 2008

Là où ça fait mal

Etre exigeant dans son engagement professionnel est certainement un gage de réussite. Adopter une attitude bienveillante me semble être la condition nécessaire à l’atteinte de bons résultats en équipe. Ceci implique notamment d’être conciliant. Ce qui ne veut pas dire se soumettre, mais bien faire preuve de sympathie et de diplomatie.
On en revient donc encore une fois à la relation. L’empathie, qui consiste à se mettre à la place de l’autre, permet une puissante relation interpersonnelle lorsqu’elle comporte les 4 conditions suivantes : écoute neutre et clairvoyante, sens du service, satisfaction de ses propres besoins, volonté de concilier nos sensibilités.
Installer une relation chaleureuse, unificatrice, c’est la sympathie. L’empathie est beaucoup plus exigeante ! Alors qu’est-ce que l’exigence d’un dirigeant, qui sur le plan de la relation interpersonnelle lorsque vous lui parler d’écoute et de ressenti, vous dit tout de go qu’il n’est pas Mère Térésa ? Mère Térésa, toute Sainte soit-elle, avait aussi ses moments de doute (mais quelle opiniâtreté !) Qu’est-ce que l’exigence professionnelle d’un patron veut dire (surtout quand il tente souvent de faire grandir sa société), s’il ne se met pas à exiger de lui même à grandir dans la relation avec ses collaborateurs (à qui il demande tant par ailleurs) ?

Laisser souffrir ses compagnons d’infortune en ne satisfaisant pas à leurs besoins psychologiques primaires me semble être de nature à interroger ?
Les grandes douleurs sont muettes. C’est du moins ce qu’affirme mon dentiste qui est sourd !