Alors que je croise de plus en plus de business angels, je me dis qu’au-delà des réseaux institutionnels d’assistance au démarrage des nouvelles entreprises, il doit exister un vrai besoin d’aider son prochain en matière entrepreneuriale !
Outre les seniors sortant de leurs grands groupes et ayant besoin d’adrénaline, les incitations fiscales ne sont pas étrangères à cet état des choses.
Posons un instant la question de la relation que l’on peut entretenir avec un business angel (BA) alors que l’on est jeune entrepreneur ?
Alors qu’un nombre certain de BA n’ont jamais créé leur entreprise, ce qui peut constituer un premier obstacle d’ordre culturel d’ailleurs, le parrain fortuné souhaite de plus en plus intervenir dans la stratégie voire dans l’opérationnel. Une saine relation ne proviendrait-elle pas d’un positionnement sans équivoque ? Faire bénéficier son poulain de son expérience et de son carnet d’adresse tel un facilitateur me semble pertinent, vouloir se transformer en administrateur-mentor est beaucoup plus délicat. Quant à ceux qui disent vouloir "accompagner", même les banquiers utilisant le terme aujourd’hui, c’est parce qu’il devient à la mode tout simplement ! En étant suffisamment vague, ce terme qui commence à être galvaudé mérite mieux. Car c’est un vrai métier que d’accompagner et c’est aussi un vrai charisme. Ne l’a pas qui veut. C’est aussi un positionnement clair de par sa neutralité obligatoire à l’égard du dirigeant. Que les uns et les autres soient suffisamment lucides et honnêtes pour que l’ange passe… la main au coach quand il en est encore temps. L’entrepreneur en sortira le grand gagnant, son entreprise très certainement ensuite.
Transitions de carrière et accompagnement du changement : Communication, management, efficacité pro., coaching, croissance identitaire... L'Entrepreneuriat, la relation au travail, l'évolution et la mobilité professionnelle... L'Entreprise, les Hommes, la Vie : bref, le CyberCarnet de JMP ! (depuis 2007)
dimanche 24 février 2008
dimanche 17 février 2008
Nuit sans lune…
La lune va s’éclipser quelques instants dans la nuit de mercredi (la Sainte-Aimée) à jeudi ; à 4 H 01 elle ne sera plus visible. C’est en fait l’ombre de la terre qui ne nous permettra plus de voir la lune. La planète et son satellite seront sur le même axe par rapport au soleil.
J’ai déjà écrit ici que l’on a toujours besoin d’un plus petit que soi, la lune donne en effet à la terre sa stabilité gravitationnelle. Si elle est aussi l’astre de beaucoup des mysticismes des terriens que nous sommes depuis la nuit des temps, mon propos est de redire combien elle signifie "au quotidien" : rythme biologique, temps qui passe, imaginaire…
En entreprise, pour décrocher la lune, il faut avant tout montrer les étoiles à ses collaborateurs. Construire sa constellation d’objectifs à atteindre, ensemble. Partager une même vision, peu à peu. Respecter les rythmes biologiques afin d’éviter les "trous noirs", structurer le temps intelligemment. Bref, faire sa révolution patiemment, de la nouvelle lune qui est invisible à la pleine lune qui éclaire nos rêves. Clair de lune qui nous permet de voir malgré l’obscurité de la nuit. "La lune est le soleil des statues" disait Cocteau… Indubitablement, il nuit de ne pas la voir.
J’ai déjà écrit ici que l’on a toujours besoin d’un plus petit que soi, la lune donne en effet à la terre sa stabilité gravitationnelle. Si elle est aussi l’astre de beaucoup des mysticismes des terriens que nous sommes depuis la nuit des temps, mon propos est de redire combien elle signifie "au quotidien" : rythme biologique, temps qui passe, imaginaire…
En entreprise, pour décrocher la lune, il faut avant tout montrer les étoiles à ses collaborateurs. Construire sa constellation d’objectifs à atteindre, ensemble. Partager une même vision, peu à peu. Respecter les rythmes biologiques afin d’éviter les "trous noirs", structurer le temps intelligemment. Bref, faire sa révolution patiemment, de la nouvelle lune qui est invisible à la pleine lune qui éclaire nos rêves. Clair de lune qui nous permet de voir malgré l’obscurité de la nuit. "La lune est le soleil des statues" disait Cocteau… Indubitablement, il nuit de ne pas la voir.
samedi 9 février 2008
Ski t’attend…
Ma belle région attire les passionnés de glisse en les transformant en amateurs de files d’attentes (péages autoroutiers et remontées mécaniques entre autres). Peut-être qu’apprendre la patience est une vertu pédagogique pour faire croître nos contemporains que les messages promotionnels des stations de ski occultent, tant elle ne serait pas vendeuse.
Dans la relation, "ski t’attend" n’est parfois en effet pas triste ! Cette semaine, je me suis surpris à être fier de la façon dont j’ai géré deux entretiens commerciaux avec des névrosés particulièrement inconscients de leur état. La patience, je l’ai eu avec eux. Découvrir les enjeux identitaires de personnalités ayant des positions professionnelles qui pourraient laisser penser qu’ils ont travaillé sur leur ego peut surprendre. Leur permettre d’en prendre conscience, tout d’abord en ne rompant pas le début d’une relation juste initiée, en faisant preuve de cette patience, que je crois de plus en plus nécessaire dans nos rythmes quotidiens effrénés.
Dans les télésièges de nos fameuses stations, un de mes enfants qui reprend cette saison le ski, doit s’attendre à voir certaines personnes mal gérer leur impatience en se prenant trop au sérieux pour travailler sur eux !
Je crois, comme Jean de la Bruyère, qu’il vaut mieux en rire. Il faut rire avant d'être heureux, disait-il, de peur de mourir avant d'avoir ri ! Ce qui serait dommage n’est-ce pas ?
Un bon client me disait ces jours-ci qu’avec l’âge, il avait enfin réussi à renoncer à l’Idéal. Le "driver" : "Sois parfait" est en effet souvent un vrai défaut ! Figurez-vous qu’il travaille, lui, sans ego, avec les opérateurs de remontées mécaniques des nos belles stations françaises…
Dans la relation, "ski t’attend" n’est parfois en effet pas triste ! Cette semaine, je me suis surpris à être fier de la façon dont j’ai géré deux entretiens commerciaux avec des névrosés particulièrement inconscients de leur état. La patience, je l’ai eu avec eux. Découvrir les enjeux identitaires de personnalités ayant des positions professionnelles qui pourraient laisser penser qu’ils ont travaillé sur leur ego peut surprendre. Leur permettre d’en prendre conscience, tout d’abord en ne rompant pas le début d’une relation juste initiée, en faisant preuve de cette patience, que je crois de plus en plus nécessaire dans nos rythmes quotidiens effrénés.
Dans les télésièges de nos fameuses stations, un de mes enfants qui reprend cette saison le ski, doit s’attendre à voir certaines personnes mal gérer leur impatience en se prenant trop au sérieux pour travailler sur eux !
Je crois, comme Jean de la Bruyère, qu’il vaut mieux en rire. Il faut rire avant d'être heureux, disait-il, de peur de mourir avant d'avoir ri ! Ce qui serait dommage n’est-ce pas ?
Un bon client me disait ces jours-ci qu’avec l’âge, il avait enfin réussi à renoncer à l’Idéal. Le "driver" : "Sois parfait" est en effet souvent un vrai défaut ! Figurez-vous qu’il travaille, lui, sans ego, avec les opérateurs de remontées mécaniques des nos belles stations françaises…
samedi 2 février 2008
Faire équipe
Faire équipe, c’est pour moi évoluer d’une collection d’individus à un groupe solidaire, pour devenir ensuite une équipe performante. Toutes les organisations professionnelles composées d’hommes et de femmes de bonne volonté n’y arriveront pourtant pas. Pour des raisons endogènes trop souvent.
Dans un monde d’incertitudes, ne pas savoir où l’on va est effectivement un vrai souci. Mais savoir ce que l’on veut devenir en répondant notamment à la question "pour quoi ?" me semble fondamental.
L’efficacité ne se décrète pas. Elle se travaille au quotidien. Le stade de développement d’une équipe étant totalement dépendant de celui de son patron, celui-ci se doit d’étoffer son enveloppe identitaire managériale. Elle permettra de conduire la croissance individuelle et collective de chacun de ses collaborateurs et de son équipe.
Créer les conditions de la réussite de son équipe ne se fait pas sans mettre les mains dans la pâte humaine. Adoptant une posture ajustée (il est le hiérarchique, mais aussi au cœur de l’équipe) le "Manager Ressource" guidera l’énergie de ses collaborateurs sur les vrais enjeux, selon la trilogie "Contenu-Processus-Sens".
Tel un ostéopathe du Sens, il accompagnera ses équipiers vers l’Objectif : des Hommes debouts. Lui seul, permettra d’atteindre la performance, la vraie, celle qui dure, et qui passe par l'épanouissement individuel.
Dans un monde d’incertitudes, ne pas savoir où l’on va est effectivement un vrai souci. Mais savoir ce que l’on veut devenir en répondant notamment à la question "pour quoi ?" me semble fondamental.
L’efficacité ne se décrète pas. Elle se travaille au quotidien. Le stade de développement d’une équipe étant totalement dépendant de celui de son patron, celui-ci se doit d’étoffer son enveloppe identitaire managériale. Elle permettra de conduire la croissance individuelle et collective de chacun de ses collaborateurs et de son équipe.
Créer les conditions de la réussite de son équipe ne se fait pas sans mettre les mains dans la pâte humaine. Adoptant une posture ajustée (il est le hiérarchique, mais aussi au cœur de l’équipe) le "Manager Ressource" guidera l’énergie de ses collaborateurs sur les vrais enjeux, selon la trilogie "Contenu-Processus-Sens".
Tel un ostéopathe du Sens, il accompagnera ses équipiers vers l’Objectif : des Hommes debouts. Lui seul, permettra d’atteindre la performance, la vraie, celle qui dure, et qui passe par l'épanouissement individuel.
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