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jeudi 9 octobre 2014

Coaching : la prescription en question

Chronique Terrienne n° 134
S’il est un engagement qui a du sens pour moi aujourd’hui, c’est bien ce module que j’anime pour les étudiants du master RH d’une grand école de commerce Lyonnaise : "Coaching et accompagnement managérial".
Présenter mon métier, expliciter ma pratique, mais surtout faire "toucher du doigt" ce qu’est le coaching (tant individuel que d’équipe) est un vrai plaisir. Acteurs RH dans quelques mois, prescripteurs sous quelques années, cet engagement auprès de ces jeunes futurs professionnels est complémentaire à celui qui me motive à être présent à l’ANDRH depuis 6 ans. En effet, savoir ce qu’est la réalité du coaching, à quoi il peut servir est un premier pas pour tout professionnel RH en organisation. Trouver sa posture pour le prescrire est un autre défi. Les cadres ou les experts en difficultés, les managers et dirigeants qui conduisent le changement… quand et comment prescrire le coaching ?
Quid de ce RH qui organise 3 "RDV découverte" pour 3 coaches, à la suite, et dans le bureau du manager concerné ? (comment alliance de changement voire confidentialité peuvent s’instaurer ?) Quid de ce RH qui n’est jamais disponible pour le suivi du processus de coaching -sur 9 mois- d’un de ses salariés ? (comment développer le sentiment d’inclusion du salarié ?) Et celui qui privilégie la dimension juridique pour tenter de faire progresser ses managers sur la prévention du stress et des RPS, au détriment de la relation !
Si la prescription et la mise en œuvre du coaching est affaire de bon sens, aux acteurs RH revient le délicat défi de la pédagogie auprès du CODIR de ce levier de changement, mais aussi celui de se professionnaliser pour une exécution efficiente. JMP


dimanche 2 février 2014

Tous coachs ?

Chronique Terrienne n° 126
De retour du colloque annuel EMCC France (Lieu : Paris, Thème : coaching  & créativité), je me disais qu’il existe 3 populations parmi nos contemporains : ceux qui connaissent le coaching (c.à.d. qui l’ont pratiqué), ceux qui croient connaître, et ceux qui ne connaissent pas.
Mon propos aujourd’hui  concerne surtout ceux du second groupe qui ne questionnent pas parce qu’ils croient connaître, alors qu’ils sont en méconnaissance de ce nouveau métier. J’en croise assez régulièrement et dois dire que mes engagements veulent témoigner du professionnalisme qu’un client peut attendre d’un Coach.
Celui-ci se construira forcément sur : une formation spécifique dans une école reconnue, une certification à l’issue du cursus, une pratique significative, une supervision régulière par un master-coach, et un parcours permanent de développement personnel (not. travail thérapeutique). J’ajoute à cela que pour un praticien, il convient de disposer encore de plusieurs dimensions importantes : le respect d’une charte de déontologie explicite et l’affiliation à l’une des grandes fédérations de coachs, une habilitation par ses pairs -tout cela allant de pair-, et un cabinet (confortable et discret) pour les séances de travail.
In fine l’essentiel : son éthique. Son type de parcours en entreprise et sa façon d’exercer ses responsabilités, mais aussi ses valeurs-clef personnelles et comment il les intègre dans son quotidien ? Avec ses clients ?
Vous constatez donc qu’il y a quand même matière à questionner sur le métier de coach au lieu de rester sur quelques a priori et approximations. Je reste ainsi fidèle à ma maxime qu’il n’y a pas de questions idiotes, autrement dit "les questions idiotes sont celles que l'on ose pas poser" ! JMP

mercredi 12 décembre 2012

Choisir son coach (2)

Dans ma chronique du 1er mai 2008 j’abordais la délicate question du choix de son coach.
La recommandation par un de ses anciens clients que vous connaissez ou la prescription par votre DRH au sein de l’entreprise étant faite, vous êtes face à un professionnel, il vous consacre un entretien de prise de contact : qu’en faites-vous ?
Pour cela, posez-vous les bonnes questions avant l’entretien : Quelles craintes avez-vous pour vous ? Quel est votre vrai besoin ? Quel écart entre la situation actuelle perçue et votre désir ? Quelle pourrait être votre demande explicite à ce professionnel pour cet accompagnement ?
Profitez de ce temps initial de rencontre pour écouter votre ressenti. Osez découvrir la personne derrière le coach. De quelle personnalité avez-vous besoin à votre étape de vie ? Notez vos impressions sur un bloc-notes, elles sont précieuses pour ne pas ensuite faire un choix soi-disant rationnel, càd uniquement basé sur le cérébral.
Questionner le coach sur sa pratique, ses clients, son parcours et ses valeurs. Trop peu de personnes sont au clair sur les critères de choix qui seront les leurs. D’autres évoquent le "fit" en étant incapables de le définir*. Vous ne travaillerez pas par hasard avec cette personne-là. Alors quel est votre degré de maturité sur ce type de choix. Il en dit déjà long sur votre prochaine étape de croissance !

* une clef : pouvez-vous vous envisager dans une relation de confiance avec cette personne ; au-delà du superficiel évidemment ?

mardi 12 juin 2012

Code 12 06 12

18 mois après ma dernière chronique, me voila de retour sur mon blog !
L'envie d'écrire qui repassera par ce média ?
L'envie de décrire qui sera certainement là.
A suivre donc... (et six fois deux douze !)
JMP *

* 49 ans, coach en transition de carrière (outplacement) mais également formateur en communication et management au sein du Groupe BPI à Grenoble. Depuis 4 ans, j’accompagne des professionnels et des équipes dans l’exploitation de leurs talents et la coopération positive.

dimanche 30 août 2009

Enfin 1 an !

Bonjour et bienvenue sur ce blog !
Depuis le 1er septembre 2008, j'ai rejoint le Groupe BPI au sein de Leroy Consultants, plus ancien Cabinet d'outplacement français.
Coach et formateur en management sur le bureau de Grenoble, j'accompagne au changement des individus et des équipes dans leurs transitions et challenges professionnels.
jean-michel.poncet@groupe-bpi.com

dimanche 11 mai 2008

Je t’envisage

Dans notre univers professionnel, beaucoup nous dévisagent.
Parfois même malheureusement notre propre manager.
Le coach, et particulièrement le coach CT (l’école de Vincent Lenhardt), est là pour m’envisager. Car c’est un regard positif qui est fondateur de la relation de coaching. Ce que nous imageons, nous CT, comme "l’alliance des Princes" :
Nous avons tous trois couches dans notre personnalité : le Prince ou la Princesse (notre partie positive), le crapaud ou la grenouille (le lieu de nos blessures), le masque (la convention sociale). C’est en tombant la masque, et dépassant nos fragilités que nous accédons à notre Prince. Celui qui possède en nous le potentiel positif pour grandir.
Il est vrai de dire que le coaching est, avant tout, la rencontre de deux subjectivités et de deux fragilités. C’est dans cette intersubjectivité que nous trouvons un espace de confrontation à l’altérité. L’exigence accompagnée de bienveillance est alors source de fertilité.
Je rejoins complètement le RCV (Regard Créateur de Valeurs) de Christophe Le Buhan et Jacques Santini, concept qu'ils développent dans l’ouvrage "Les Fondamentaux humains du leadership" chez Demos Editions (mars 2008)*.
« Traitez un homme pour ce qu’il est et il restera ce qu’il est. Traitez un homme pour ce qu’il peut être et il deviendra ce qu’il peut être et devrait être." C’est de Goethe.


* Au fait, ce livre est sous-titré : "Le plus humain c’est le plus efficace durablement."

jeudi 1 mai 2008

Choisir son coach ?

L’accès à la profession étant ouvert, la vigilance est évidemment recommandée. Je vous propose ici 7 recommandations pour faire le meilleur choix m’inspirant d’un propos de Lydie Colders (journaliste économique, dont j'aimerais avoir les cordonnées).
Anciens managers, psychologues, consultants... les coaches viennent d’horizons variés. Rencontrez-en plusieurs, faites-vous expliquer leurs méthodes de travail et vérifiez les points suivants :
Ses connaissances théoriques. Le coaching prend sa source dans différents courants de la psychologie et des sciences sociales : analyse transactionnelle, PNL (programmation neurolinguistique), approche systémique... Le coach doit être formé à l’une de ces disciplines et aux méthodes de coaching, de préférence dans une des écoles renommées.
Son parcours. Un solide itinéraire en entreprise, un passé de manager et une expertise dans l’accompagnement humain sont indispensables.
Sa déontologie. Le coach s’interdit toute influence sur le salarié et il est tenu au secret professionnel. Au cours de votre entretien, testez sa discrétion. S’il commence à citer des noms d’anciens coachés, c’est mauvais signe !
Sa maturité. Faire du coaching suppose de bien se connaître et d’être au clair avec ses motivations. Le coach doit avoir réalisé un travail sur lui-même (une thérapie ou un processus de développement personnel).
Sa supervision. Un coach supervisé est lui-même suivi par l’un de ses pairs. Un garde-fou nécessaire pour maîtriser tout risque de dérapage et de transfert affectif dans la conduite d’un coaching.
Le feeling. Au-delà de l’expérience du coach, c’est l’aspect le plus important. Vous devez vous sentir en parfaite confiance pour envisager un accompagnement.

samedi 1 mars 2008

Se mettre en 4 !

"Mais, que fait un coach au juste ?" me demande un interlocuteur.

D’abord le professionnalisme du coach nécessite 4 dimensions : 1- une qualité d’être (donc avoir travaillé sur soi), 2- une capacité à gérer une relation (empathie), 3- la compréhension des problèmes et enjeux, 4- des techniques et outils.
L’équation peut même se résumer ainsi : sécurité ontologique + compétentes = OK +
Ensuite, dans le cadre du déploiement de son accompagnement, le coach utilisera une méthode lors des entretiens, des outils de diagnostic, des "cartes du territoire". Il aura à l’esprit, tel un tableau de bord, une quinzaine de paramètres, veillant qu’ils soient tous au vert.
Au delà de sa qualité d’écoute, son intervention consistera, grâce à des techniques relationnelles, à donner le "coup de marteau". L’essentiel n’étant pas de frapper en tant que tel, mais de savoir où donner le coup de marteau libérateur !
Nous voyons bien que le coach doit être compétent pour savoir où taper. Car le coup réparateur peut se transformer en KO s’il n’est pas ajusté. Et là, ce n’est plus OK.
Attention donc aux brutalités et méconnaissances liées à l’incompétence d’apprentis sorciers, car alors on est vite dans la quatrième dimension…

jeudi 4 octobre 2007

Apprenti de la vie

Aujourd’hui, c’est Spoutnik day * ! Il y a en effet 50 ans que le satellite soviétique a été le premier objet à être mis en orbite autour de la terre. Son vol orbital s’est effectué du 4.10.57 au 4.01.58 (jour où il a été détruit par sa chute dans l’atmosphère terrestre). Au-delà de ses 58 cm de diamètre, Spoutnik, terme très connu de par le monde, cachait pour moi jusqu’alors sa véritable signification : il est en effet composé du mot russe « pout » qui signifie « le chemin ». Spoutnik, est donc celui qui chemine ou qui « accompagne sur le chemin ». Le parallèle avec le coach est là ! Je crois que l’on peut avancer le fait qu’un accompagnateur, tout comme Spoutnik, doit être un ouvreur de voies (lactées ?) pour son client. Plus généralement, à l’écoute des enjeux humains de son temps, franc face aux défis, réceptif à l’innovation, le coach doit être ainsi un « apprenti de la vie ». Un homme « constructif » qui se nourrit d’un risque par jour. Il ose, ainsi il avance sur le chemin. Mais il a su garder une âme d’artisan… pour accompagner ses clients par une présence ajustée. Et les aider à mettre leurs projets sur orbite !

* http://sputnik.irmielin.org/

vendredi 14 septembre 2007

Les 3 métiers de la relation d’aide

Je constate que les 3 grands métiers de l’écoute et de l’accompagnement en émergence sont le métier de coach, le métier de counsellor* et le métier de psychothérapeute.
- Le métier de coach : intervention à caractère professionnel. Métaphore du Client : le client roule sur sa route, il n’avance pas comme il le souhaite. Métaphore du Coach : le coach est un « co-pilote ».
- Le métier de counsellor : intervention à caractère professionnel et/ou personnel. Métaphore du Client : le client est arrêté sur sa route. Métaphore du Counsellor : le counselor est un « dépanneur ».
- Le métier de psychothérapeute : intervention à caractère personnel. Métaphore du Client : le client a perdu sa route, il est désorienté. Métaphore du Psychothérapeute : le psychothérapeute est un « réparateur ».

Cette présentation, avec cependant toutes ses limites, peut participer à la clarification des postures des professionnels de la relation d'aide au delà des « statuts » identitaires et réglementaires. Car comme chacun le constate, de multiples « métiers » se propagent aujourd’hui, du life coaching (dont les contours sont assez flous pour moi) au psychiatre (qui est médecin et traite donc les pathologies), en passant par des professions plus anciennes (psychologues, psychanalystes...) et nombre de nouvelles appellations souvent fort originales (...) Ainsi toute approche à visée sincèrement pédagogique peut être éclairante pour l’un ou l’autre d’entre nous.

* il n’existe pas de traduction satisfaisante en français, à ne pas confondre avec le consultant, le counsellor ne donne pas de conseils mais il « tient Conseil » (à titre d’exemple : le conseil conjugal et familial)

vendredi 7 septembre 2007

Les 7 messages du Manager Coach

Messages pour soi, pour ses proches, pour ses collaborateurs :
· Je te vois
· Tu existes
· Tu as de la valeur
· Tu es unique
· Tu contribues
· Tu es le bienvenu ici
· Tu fais partie d'un tout


... tout est dit !

Fiche n° 52 (et dernière) de l’ouvrage "Devenez Manager Coach" de Laurent Caudron aux Editions d'Organisation - 2006