Transitions de carrière et accompagnement du changement : Communication, management, efficacité pro., coaching, croissance identitaire... L'Entrepreneuriat, la relation au travail, l'évolution et la mobilité professionnelle... L'Entreprise, les Hommes, la Vie : bref, le CyberCarnet de JMP ! (depuis 2007)
dimanche 30 mars 2008
Aïe, mes aïeux !
Au début du mois, l’association des moyennes entreprises patrimoniales et familiales d’Yvon Gattaz remettait son Grand Prix 2008 au Groupe Seb. Ce trophée créé en 2001, récompense la croissance durable. Les précédents lauréats se nomment Bonduelle, Groupe Bel, Ligne Roset, Thuasne… Dans ma région, Rhône-Alpes, les autres Opinel (couteaux), Radiall (électronique), A. Raymond (connectique), Samse (matériaux) ou Léon Grosse (BTP) sont de belles réussites économiques. Une étude Crédit Suisse-Insead montre ainsi que les entreprises sous forte influence familiale surclassent les autres dans tous les secteurs d’activité. Ceci principalement parce que le management est axé sur le long terme et que les intérêts de la direction et des actionnaires sont les mêmes.
Est-ce à dire que le plus humain, c’est le plus efficace durablement ? Certainement. Mais ce n’est heureusement pas forcément l’apanage des sociétés familiales qui ont toutes certains aspects parfois très surprenants !
J’affirme pourtant cela sans faire beaucoup de psycho-généalogie et sachant que dans mon aventure entrepreneuriale, je n’ai dépassé que la décennie. Je n’aurais pas eu le label.
Et dire que j’avais un grand-père cousin de la famille des Lustucru…
PS : Signalons l'ouvrage "L'entreprise familiale sauvera-t-elle le capitalisme ?" paru en janvier aux Editions Autrement (Christine Blondel et Anne Dumas)
samedi 22 mars 2008
Pâques un rebond
C’est d’un nouveau printemps en effet que je veux parler, tant les situations ont été dramatiques, tant les épreuves ont été traumatisantes.
J’ai eu l’occasion récemment d’assister à une présentation de la Fondation de la 2ème chance, cette idée de Vincent Bolloré portée depuis 10 ans par Michel Giraud.
Je me suis dit, en écoutant le témoignage d’une entreprenante, rescapée de la liquidation judiciaire de son entreprise, que cette œuvre réinjectait fort heureusement du positif dans ce business de brutes qui broie constamment des destins. Chaque année par exemple, 40 000 entrepreneurs voient partir leur affaire en liquidation, autant de drames personnels dont l’une des causes est la brutalité des rapports commerciaux. Notamment ceux, souvent léonins, entre les grandes entreprises et leurs PME de fournisseurs et sous-traitants.
Pour donner un "coup de pouce" (financier et parrainage) à certains de nos contemporains "accidentés de la vie", 130 de nos plus grandes entreprises fournissent à l’association le budget financier, les sites-relais et les bénévoles. Courage, dignité, audace, espoir… L’impétrant qui justifie d’un projet et de la volonté de s’en sortir peut alors saisir sa 2ème chance.
L’ancien Ministre du travail, m’a offert un des trois ouvrages qu’il a consacrés aux lauréats de la fondation. Une belle trilogie qui décrit des rebonds de vie : "rebondir", "revivre", "renaître". Et oui, bien plus qu’un rebond, le fameux processus de résilience.
dimanche 9 mars 2008
Managers et managés
Si une relation de type amicale correspond aux deux-tiers des cas dans les pays anglo-saxons, cela ne concerne en France que 27% des sondés (la moyenne des 10 pays étudiés est de 49%).
Autre aspect, les attentes. 45% des salariés souhaitent une meilleure reconnaissance personnelle de leur travail, alors que l’implication et la réactivité qui leur sont aujourd’hui demandés sont fortes. Les salariés mettent aussi en priorité l’organisation du travail d’équipe.
Plus grave, moins de la moitié d’entre eux estime que leur manager les aide à progresser dans leur travail ! (49% en France contre une moyenne de 63% dans les autres pays).
Enfin l’appréhension de l’autorité est toujours bien différente entre la France et nos amis d’outre-atlantique : autoritarisme et volonté de sanctionner vs leadership et capacité à décider…
Je repense à "Dirigeants-salariés, les liaisons mensongères" ** que j’ai lu il y a 3 ans : "les uns gagnent leur droit à l’identité en frustrant les autres". Une plongée en psychanalyse et sociologie des organisations. Et toujours le même constat, un déficit de confiance. Dirigeant, "façonneur de culture" ; et si on osait la confiance… en cultivant les talents ?
* "Les salariés évaluent leur manager" BPI, en partenariat avec BVA - Décembre 2007 www.groupe-bpi.com
** Editions d’Organisation - Gérard Pavy - 2004
samedi 1 mars 2008
Se mettre en 4 !
"Mais, que fait un coach au juste ?" me demande un interlocuteur.
D’abord le professionnalisme du coach nécessite 4 dimensions : 1- une qualité d’être (donc avoir travaillé sur soi), 2- une capacité à gérer une relation (empathie), 3- la compréhension des problèmes et enjeux, 4- des techniques et outils.
L’équation peut même se résumer ainsi : sécurité ontologique + compétentes = OK +
Ensuite, dans le cadre du déploiement de son accompagnement, le coach utilisera une méthode lors des entretiens, des outils de diagnostic, des "cartes du territoire". Il aura à l’esprit, tel un tableau de bord, une quinzaine de paramètres, veillant qu’ils soient tous au vert.
Au delà de sa qualité d’écoute, son intervention consistera, grâce à des techniques relationnelles, à donner le "coup de marteau". L’essentiel n’étant pas de frapper en tant que tel, mais de savoir où donner le coup de marteau libérateur !
Nous voyons bien que le coach doit être compétent pour savoir où taper. Car le coup réparateur peut se transformer en KO s’il n’est pas ajusté. Et là, ce n’est plus OK. Attention donc aux brutalités et méconnaissances liées à l’incompétence d’apprentis sorciers, car alors on est vite dans la quatrième dimension…