Chronique Terrienne n° 135
Dans mon rôle de "jobologue" je me vois comme une porte d’entrée sur le monde professionnel, les entreprises et le marché de l’emploi (qui est surtout immergé) ; sur des espaces de rencontres, des lieux d’échanges et des communautés de lien social. Je connais bien en effet les associations professionnelles et les clubs services, les institutionnelles comme les privées.
Parce qu’on ne peut souvent être coopté dans un cercle professionnel pendant la période "chômage", l’animation et le développement de son réseau hors son entreprise doivent être anticipés. Donner pour recevoir est en effet la seule logique qui vaille ! Comment arriver en étant déjà dans le besoin ?
Alors si, comme certains de mes clients en transition, il s’agit de lancer sa campagne de recherche d’emploi sans un gros carnet d’adresses, leur démarche réseau s’appuie alors sur le mien. 30 ans à mailler des communautés, à suivre des contacts au long cours, à stratifier des réseaux… Des milliers de relations professionnelles, des centaines de contacts actifs, des dizaines d’engagements dans les clubs locaux… et une bonne veille médias permanente (domaine où j’ai aussi sévi). Quid de Denis que je rejoins pour une soirée "réseau" où sont spécifiquement organisés des exercices pour aller vers l’autre et le découvrir en quelques minutes. Quid de Paul que j’emmène à Lyon une après-midi pour assister à un colloque de dirigeants. Je prends soin de l’observer en action, se présenter, évoluer… pour ensuite débriefer ensemble sur ses points d’appui et ses points de progrès. Quid de Marlène que j’introduis au sein d’une association de soutien aux seniors en recherche d’emploi, lieu complémentaire à notre travail ensemble.
Si j'inscris aussi ma démarche dans les réseaux, pour mes clients, c’est certainement pour cela que je suis (un peu) différent ! JMP
ps : les prénoms sont modifiés.