Chronique Terrienne n° 126
De retour du colloque annuel EMCC France (Lieu : Paris, Thème : coaching & créativité), je me disais qu’il existe 3 populations parmi nos contemporains : ceux qui connaissent le coaching (c.à.d. qui l’ont pratiqué), ceux qui croient connaître, et ceux qui ne connaissent pas.
Mon propos aujourd’hui concerne surtout ceux du second groupe qui ne questionnent pas parce qu’ils croient connaître, alors qu’ils sont en méconnaissance de ce nouveau métier. J’en croise assez régulièrement et dois dire que mes engagements veulent témoigner du professionnalisme qu’un client peut attendre d’un Coach.
Celui-ci se construira forcément sur : une formation spécifique dans une école reconnue, une certification à l’issue du cursus, une pratique significative, une supervision régulière par un master-coach, et un parcours permanent de développement personnel (not. travail thérapeutique). J’ajoute à cela que pour un praticien, il convient de disposer encore de plusieurs dimensions importantes : le respect d’une charte de déontologie explicite et l’affiliation à l’une des grandes fédérations de coachs, une habilitation par ses pairs -tout cela allant de pair-, et un cabinet (confortable et discret) pour les séances de travail.
In fine l’essentiel : son éthique. Son type de parcours en entreprise et sa façon d’exercer ses responsabilités, mais aussi ses valeurs-clef personnelles et comment il les intègre dans son quotidien ? Avec ses clients ?
Vous constatez donc qu’il y a quand même matière à questionner sur le métier de coach au lieu de rester sur quelques a priori et approximations. Je reste ainsi fidèle à ma maxime qu’il n’y a pas de questions idiotes, autrement dit "les questions idiotes sont celles que l'on ose pas poser" ! JMP