lundi 22 juillet 2013

Tu ne m'as pas laissé le temps

Chronique Terrienne n°117
Comme le chantait David Hallyday : "On devrait toujours dire avant / L'importance que les gens prennent / Tant qu'il est encore temps". Signifier explicitement son amitié ou son amour à l’autre est certainement preuve de maturité. Vous savez, cette forme de sagesse qui vient avec le temps. Souvent il est trop tard. Savez-vous que les accompagnants de personnes en fin de vie entendent tous les mêmes regrets. Sentiment de ne pas avoir pu utiliser son temps de vie sur terre comme on l’aurait souhaité bien sûr, mais souvent de ne pas l’avoir mis au profit de ce qui nous animent intérieurement, de nos rêves, des êtres aimés, etc…
En cet été, période de congés pour beaucoup, pourquoi ne pas "prendre" le temps et ainsi mieux l’exploiter ? Je suis souvent stupéfait lorsque j’entends nombre de mes contemporains parler de leurs vacances. "Qu’est-ce que je recherche ? Après quoi je cours ? Qu’est-ce que j’en retire humainement ?"... sont des questions souvent mise de côté. Plaisirs, découvertes, dépaysement… d’accord mais encore ? Guérir nos impatiences, assumer notre passé, être sereins devant l’avenir, habiter l’instant présent ou distinguer l’urgent de l’important… tels sont les défis que nous propose le temps qui passe. Trouver des lieux propices à la prise de recul ; oser des chemins de traverse que tous n’emprunteront pas, ils nous aideront à nous ressourcer. Plus j’ai de responsabilités, plus j’ai le devoir de "breaker".
"Mon monde intérieur attend le soleil de mon attention pour s’épanouir." disait Louis Evely. "Mon passé très présent rend mon futur imparfait" a aussi dit Baffie ! JMP

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