Chronique Terrienne n° 132
La mer à portée de vue
une brise légère sur la rue,
un vrai ciel bleu sans nuage
un monaco comme breuvage,
les tenues des promeneuses
le sourire de la serveuse,
le temps coule sous la tonnelle
quand sur la plage est ma belle,
ce jeudi 31 juillet
sur un zinc s'écrit ce billet.
JMP
Transitions de carrière et accompagnement du changement : Communication, management, efficacité pro., coaching, croissance identitaire... L'Entrepreneuriat, la relation au travail, l'évolution et la mobilité professionnelle... L'Entreprise, les Hommes, la Vie : bref, le CyberCarnet de JMP ! (depuis 2007)
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mardi 5 août 2014
samedi 5 avril 2014
Temps qu'on y est...
Chronique Terrienne n° 128
Dire que l’hiver qui m’a vu naître a été le plus froid depuis que la météo existe : 27 jours sans dégel à Grenoble ! Mais ce n’est pas de ce temps là dont je veux vous entretenir aujourd’hui mais plutôt du temps qui passe. En effet, en cette année où je fête mes 30 ans de carrière, je veux vous parler de notre rapport au temps. Vaste sujet me direz-vous ! Je voudrais seulement témoigner du fait que, ce rapport au temps qu’il fait, comme au temps qui passe, est hautement identitaire. "Nostalgie du passé, peur de l’avenir, piège de l’urgence, impatiences qui rendent désagréables, stressés par le temps qui court et par toutes les sollicitations de nos journées remplies d’objets et d’activités chronophages, nous sommes rarement en paix avec le temps" écrit Ludovic Frère. Dans son ouvrage "Je n’ai pas le temps", il nous éclaire sur nos 4 motifs d’impatience : considérer que tout nous est dû ; refuser de ne pas tout maîtriser ; ne pas accepter les limites des autres ; enfin, une raison plus pragmatique : le surmenage. (Ces raisons peuvent évidemment s’imbriquer)
Si la réflexion sur le temps me mène à la patience, dire que l’attente peut apparaître comme un vide me semble évident. Et dire que nous avons souvent peur du vide, il n’y a qu’un pas, comme dirait mon ami le funambule des mots ; Jean-Jacques : "Tout mais pas l'indifférence - Tout mais pas le temps qui meurt - Et les jours qui se ressemblent - Sans saveur et sans couleur…"
Je souscris donc personnellement à ce que croit Will Schutz : "L’ouverture est le grand simplificateur des relations humaines." JMP
Dire que l’hiver qui m’a vu naître a été le plus froid depuis que la météo existe : 27 jours sans dégel à Grenoble ! Mais ce n’est pas de ce temps là dont je veux vous entretenir aujourd’hui mais plutôt du temps qui passe. En effet, en cette année où je fête mes 30 ans de carrière, je veux vous parler de notre rapport au temps. Vaste sujet me direz-vous ! Je voudrais seulement témoigner du fait que, ce rapport au temps qu’il fait, comme au temps qui passe, est hautement identitaire. "Nostalgie du passé, peur de l’avenir, piège de l’urgence, impatiences qui rendent désagréables, stressés par le temps qui court et par toutes les sollicitations de nos journées remplies d’objets et d’activités chronophages, nous sommes rarement en paix avec le temps" écrit Ludovic Frère. Dans son ouvrage "Je n’ai pas le temps", il nous éclaire sur nos 4 motifs d’impatience : considérer que tout nous est dû ; refuser de ne pas tout maîtriser ; ne pas accepter les limites des autres ; enfin, une raison plus pragmatique : le surmenage. (Ces raisons peuvent évidemment s’imbriquer)
Si la réflexion sur le temps me mène à la patience, dire que l’attente peut apparaître comme un vide me semble évident. Et dire que nous avons souvent peur du vide, il n’y a qu’un pas, comme dirait mon ami le funambule des mots ; Jean-Jacques : "Tout mais pas l'indifférence - Tout mais pas le temps qui meurt - Et les jours qui se ressemblent - Sans saveur et sans couleur…"
Je souscris donc personnellement à ce que croit Will Schutz : "L’ouverture est le grand simplificateur des relations humaines." JMP
lundi 22 juillet 2013
Tu ne m'as pas laissé le temps
Chronique Terrienne n°117
Comme
le chantait David Hallyday : "On devrait toujours dire avant / L'importance
que les gens prennent / Tant qu'il est encore temps". Signifier
explicitement son amitié ou son amour à l’autre est certainement preuve de maturité.
Vous savez, cette forme de sagesse qui vient avec le temps. Souvent il est trop
tard. Savez-vous que les accompagnants de personnes en fin de vie entendent
tous les mêmes regrets. Sentiment de ne pas avoir pu utiliser son temps de
vie sur terre comme on l’aurait souhaité bien sûr, mais souvent de ne pas
l’avoir mis au profit de ce qui nous animent intérieurement, de nos rêves, des êtres
aimés, etc…
En
cet été, période de congés pour beaucoup, pourquoi ne pas "prendre"
le temps et ainsi mieux l’exploiter ? Je suis souvent stupéfait lorsque
j’entends nombre de mes contemporains parler de leurs vacances. "Qu’est-ce que
je recherche ? Après quoi je cours ? Qu’est-ce que j’en retire
humainement ?"... sont des questions souvent mise de côté. Plaisirs, découvertes, dépaysement… d’accord mais encore ? Guérir
nos impatiences, assumer notre passé, être sereins devant l’avenir, habiter
l’instant présent ou distinguer l’urgent de l’important… tels sont les défis
que nous propose le temps qui passe. Trouver des lieux propices à la prise de
recul ; oser des chemins de traverse que tous
n’emprunteront pas, ils nous aideront à nous ressourcer. Plus j’ai de
responsabilités, plus j’ai le devoir de "breaker".
"Mon
monde intérieur attend le soleil de mon attention pour s’épanouir." disait
Louis Evely. "Mon passé très présent rend mon futur imparfait" a
aussi dit Baffie ! JMP
Libellés :
développement personnel,
lacher-prise,
temps
vendredi 18 juillet 2008
You rock my life
C’est vraiment un étrange retour vers le futur que nous vivons collectivement depuis quelques temps. Les idoles musicales des années 60, 70 ou 80 réapparaissent dans le décor, avec un vrai succès d’audience à la clef. Revoir actuellement fleurir les concerts (voire les tournées) de groupes comme Kiss, Police et autres Deep Purple en Rhône-Alpes me rend songeur. Songe d’une nuit d’été avec ZZ Top, ce n’est certes pas banal, mais quelque part bel et bien surprenant !
Phénomène de nostalgie collective globalisé démultiplié par un marketing affûté. Certainement aussi un besoin de s’évader dans un passé plus sécurisant que notre futur à venir. Mais que dire de ma fille de 19 ans qui apprécie les chansonnettes de ma prime jeunesse ? Un peu troublant tout ça quand même non ?
La question de savoir vivre l’instant présent, de savourer l’ici et maintenant nous est souvent posée. Evitons de nous replier vers le passé, d’être anxieux de l’avenir et vivons pleinement le moment. Le bon moment, c’est maintenant !
"Hier, c’est l’histoire. Demain, c’est le mystère. Aujourd’hui, c’est un cadeau." Alors si les groupes d’antan nous aident à y parvenir avec leurs morceaux…
Même si "on passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime" (Victor Hugo).
Phénomène de nostalgie collective globalisé démultiplié par un marketing affûté. Certainement aussi un besoin de s’évader dans un passé plus sécurisant que notre futur à venir. Mais que dire de ma fille de 19 ans qui apprécie les chansonnettes de ma prime jeunesse ? Un peu troublant tout ça quand même non ?
La question de savoir vivre l’instant présent, de savourer l’ici et maintenant nous est souvent posée. Evitons de nous replier vers le passé, d’être anxieux de l’avenir et vivons pleinement le moment. Le bon moment, c’est maintenant !
"Hier, c’est l’histoire. Demain, c’est le mystère. Aujourd’hui, c’est un cadeau." Alors si les groupes d’antan nous aident à y parvenir avec leurs morceaux…
Même si "on passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime" (Victor Hugo).
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