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vendredi 13 novembre 2020

Ingrat, tu ne seras pas.

Chronique Terrienne n° 195

S'il est une vertu que j'apprécie c'est la reconnaissance, ou la gratitude. Je sais combien l'orgueil isole alors que l'homme a besoin d'interdépendance (l'Autonomie). Il n'est de honte à avoir été aidé un jour. Nous nous devons de construire des relations aussi harmonieuses que possible avec les autres. Je recherche toujours le gagnant-gagnant, car contraindre, voire abuser, est une voie qui mène à la discorde et à la violence. On a toujours besoin d'un plus petit que soi (un jour où l'autre) comme l'affirmait Jean de La Fontaine. Vouloir sembler fort n'est pas signe d'intelligence. "N'oublie pas de faire preuve de gentillesse avec ceux que tu croises en montant, car tu les croiseras à nouveau en redescendant !" Je me souviens de ceux qui m'ont fait du tort mais je sais heureusement pardonner (lâcher-prise). Combien d'ingrats ai-je croisé ? Je n'en fais la comptabilité, mais certains obnubilés par leur petit nombril ou trop engoncés dans leur matérialisme me font pitié. La preuve en est leur comportement. Quelqu'un qui ne sait vous offrir que son absence et son indifférence témoigne (même parfois malgré lui) de son ingratitude. J'aime plutôt me souvenir, moi, de ceux qui m'ont aidé, soutenu, ceux m'ont toujours respecté. Qu'ils en soient ici encore remerciés ! JMP


mercredi 30 octobre 2013

100 % P.U.R. ?

Chronique Terrienne n° 121
Connaissez-vous les trois professions qui s’estiment les plus "heureuses" (selon une récente enquête Viavoice pour RTL et Le Nouvel Observateur) ? Ce sont les paysans, les cadres de la fonction publique et les enseignants ! Alors que les agriculteurs battent des records en termes de suicide, ils arrivent pourtant en tête de ce sondage dans lequel 73% des Français s’estiment heureux dans leur métier, d’après les résultats généraux.
On trouve, après ce trio, les artisans ou commerçants et les professions libérales médicales, heureux à 84%. Même les policiers, gendarmes et douaniers se sentent satisfaits de leur situation à 76%. Dans le bas du classement, on retrouve les agents d’entretien (56%) et les ouvriers dans l’industrie (62%), qui ne peuvent pas forcément toujours être dans la passion, mais cumulent surtout pénibilité et non reconnaissance.
L'analyse de Viavoice est la suivante : "Même si, bien sûr, le niveau de rémunération joue sur la satisfaction, le bonheur au travail repose sur trois éléments clés : la passion pour son métier, le sentiment d’être utile à la société et le sentiment de reconnaissance, notamment par sa hiérarchie." Alors êtes-vous 100% P.U.R. au boulot ? Passionné, Utile et Reconnu : ce sont les trois dimensions que je m'évertue de transmettre depuis des années, notamment dans mes formations auprès de managers. Sans envie et motivation, sens et cohérence, respect et solidarité... point de salut ! "Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie." avait déjà dit, paraît-il, Confucius. Le secret du bonheur ne consiste pas forcément à faire ce que l’on aime, mais certainement à aimer ce que l’on fait. JMP

vendredi 7 septembre 2007

Les 7 messages du Manager Coach

Messages pour soi, pour ses proches, pour ses collaborateurs :
· Je te vois
· Tu existes
· Tu as de la valeur
· Tu es unique
· Tu contribues
· Tu es le bienvenu ici
· Tu fais partie d'un tout


... tout est dit !

Fiche n° 52 (et dernière) de l’ouvrage "Devenez Manager Coach" de Laurent Caudron aux Editions d'Organisation - 2006

jeudi 6 septembre 2007

Du mal à l’aise au malaise

Selon l'Observatoire du stress de la CFE-CGC, le stress en milieu professionnel touche aujourd'hui près d'un Français sur deux ; soit 44% exactement, dont 18% sont gravement atteints. Les quadras sont d’ailleurs les plus touchés des différentes catégories d’âge.
Le déficit de reconnaissance, le défaut de sens, mais aussi la surcharge de travail constituent la trilogie des motifs évoqués par les Cadres (comme globalement les autres salariés) pour justifier le haut niveau de malaise en entreprise. Si l’on en croit Bernard Salengro, médecin du travail, responsable santé au travail à la CFE-CGC (et auteur d’un ouvrage sur le sujet *) nombre de dirigeants imputeraient aux seuls aspects personnels cet état de fait sans jamais remettre en cause leurs méthodes managériales.
On revient là à l’impact du management des équipes sur la qualité de l’ambiance, du climat social et l’« Okness » de chaque individu. Les pratiques managériales dans lesquelles la gestion des signes de reconnaissance est absente (je ne parle pas de gratification comme vous l’avez compris – cf. ma chronique précédente) sont significativement responsables du « mal à l’aise » , voire du malaise de nombre de collaborateurs.
Même si d’autres aspects du contexte interviennent aussi, bien évidemment, ayons la sagesse d’œuvrer sur un levier qui est à notre portée d’Individu, de Manager Professionnel, de Responsable porteur de sens.
Lueur d’espoir ? Les stages de formation, dans le nouveau cadre du DIF, peuvent me permettre de me réjouir un peu car nous constatons que la formation au management arrive aujourd’hui en tête des demandes.

* « Le Stress des cadres » Editions L’Harmattan 2006 - Selon l’auteur, le stress serait responsable de plus de décès que les accidents du travail.

mercredi 5 septembre 2007

Les 3 éléments

Je ne vais pas vous parler ici ni de l’état solide, ni liquide, ni gazeux… parce que les 3 éléments génériques d’une relation interpersonnelle n’ont rien de fumeux !
Will Schutz, qui est décédé il y a quelques années, a été l'un des plus grands consultants psychologues des organisations aux Etats-Unis.
Partant du constat que les êtres humains ont besoin des autres pour vivre (cette nécessité pouvant presque se comparer à manger ou à boire), Schutz a étudié les comportements de ses semblables et a mis à jour 3 types de besoins relationnels universels : nos besoins d’inclusion, nos besoins de contrôle et nos besoins d’affection.
Il démontre dans son ouvrage « L’Élément humain*», combien la connaissance de soi et surtout la confiance en soi sont essentielles pour l'efficacité personnelle, mais aussi celle d'une équipe et d'une organisation.
En entreprise, faire une place primordiale à la dimension humaine dans son management va permettre d’apprendre à nos équipes à gérer les 3 aspects à la base d’une bonne position de vie, comme disait Schutz : importance (l’inclusion), compétence (le contrôle) et amabilité (l’ouverture). L'individu ayant un besoin vital de reconnaissance, ne pas s’obliger à « se dire » (je suis important/tu es important), à « dire » (je suis compétent/tu es compétent) et à « s’entendre dire » (je suis aimable/tu es aimable) ne permettra pas une bonne stabilité intérieure. Et qui n’est pas "OK", n’est ni performant, ni créatif…

* "The Human Element : Productivity, Self-Esteem and the Bottom Line"(1994). Traduit de l'américain l’an dernier, disponible en France chez InterEditions.

mardi 4 septembre 2007

Reconnaître ma valeur…

Etes-vous reconnu à votre juste valeur ?
Si la question est volontairement provocante, c’est qu’elle est à la Une de « Courrier Cadres » de ce mois. Le dossier commence ainsi : « Un cadre sur 3 en France est en manque de reconnaissance dans son entreprise, Coachs et DRH se penchent sur le sujet… »
Si la manque de reconnaissance est aujourd’hui l’une des deux premières causes de stress des salariés (cf. ma chronique du 3/09), c’est que, tout d’abord et d’après-moi, le déficit managérial de nombre de responsables au sein des organisations se complète malheureusement par une approche consumériste de la relation. Celle-ci est entrevue à court terme, l’autre n’est considéré que comme « un objet de production » : il est là pour satisfaire mon besoin. (Je n’en ai plus besoin, je le « jette », à tous les sens du terme et en premier lieu en l’ignorant.)
Voir dans son collaborateur « un sujet en croissance » nécessite une approche de la vie relativement humaniste selon certains. Pour ma part, je parlerais aussi et surtout de dignité. C’est ma dignité de dirigeant de reconnaître mes collaborateurs à leur juste valeur et à leur juste place, la notion d’équité étant fondamentale dans la notion de cohésion d’équipe qui est la mienne.

Je vous livrerai prochainement quelques apports du grand psychologue et consultant américain Will Schulz sur les croyances universelles liées à la reconnaissance (qui devraient constituer le B.A.Ba du Manager…) La reconnaissance est pour moi la base de la motivation. C’est le « ground zero », car se sont les fondations sur lesquelles vous allons pouvoir construire les conditions de la performance de nos équipes.