Chronique Terrienne n° 178
Avec l'arrivée de nombreux "bébés coaches" toutes les années sur le marché Français, depuis 12 ans que je suis dans le métier, je constate que pour beaucoup d'impétrants, peu d'élus... qui pratiquent vraiment le coaching. Avoir une activité qui nous amène quotidiennement à accompagner des clients (volontaires et solvables) n'est en effet plus très aisé, tant l'offre d'accompagnement est aujourd'hui pléthorique. Le référentiel de compétences de l'EMCC (Conseil Européen du Coaching), ma fédération professionnelle, la plus importante en France aujourd'hui, retient huit catégories de compétences du coach à développer via une pratique régulière : la conscience de soi, l'engagement pour le développement personnel et professionnel, la gestion du contrat, la construction de la relation, l'accompagnement de l’émergence de prises de conscience et d’enseignements, l'orientation sur le résultat et l’action, l'utilisation des modèles et techniques et enfin l'évaluation. On peut aussi parler d'hygiène du coach d'ailleurs quand à l'espace de supervision, et de thérapie, dont le coach pro doit faire une utilisation régulière au bénéfice d'une relation ajustée vis-à-vis de ses clients. Clients à qui il doit offrir la stabilité par sa stabilité intérieure, sa stabilité familiale, sa stabilité sociale et économique... bref, l'équilibre est au cœur d'une vocation réussie. Donc, choisir un coach aligné (entre ses valeurs et une activité réelle), ce qui se voit à travers sa congruence ; c'est un coach qui épaule vraiment, en inoculant l'énergie positive et l'enthousiasme qui font avancer ! JMP