mercredi 16 novembre 2016

Ronron thérapie

Chronique Terrienne n° 153
Moi qui disais préférer les chiens, ma douce m'a fait aimer les chats. La larme à l’œil, je vous parlerai de Lutin, de Joyeux ou alors de Lilas. Un ronron, c'est trop bon ! Un chat dans une maison, "c'est un amour sur pattes" (dixit quelqu'un que je connais bien).
En les acceptant, puis (forcément) en les fréquentant, j'ai trouvé des compagnons attachants. Apaisants, amusants, une vie de chat nous renvoie à nos préoccupations à nous, parfois bien bizarres. Mes chats m'ont peut-être appris à "habiter ma vie d’une paisible densité humaine"... Me voilà certainement atteint de "bovarisme" (cette maladie textuellement transmissible) car cette expression est de Cécilia Dutter. Cette romancière et essayiste nous dit que l’essentiel est d’être à l’écoute de son rythme propre et d’essayer de vivre en le respectant. D’être à l’écoute de ce qui monte de soi. Dans le tourbillon de la vie, l'extériorité, fait que nous suivons, sans même nous en apercevoir, des chemins qui nous éloignent de notre propre route. Quand nous écoutons notre voix intérieur, le dedans s’épanouit, irradiant à son tour vers l’extérieur !

Depuis 20 ans, mes chats m'ont rappelé qu'il faut moi-aussi me "pauser" et que l'instant est peut-être éternité. Expert en connaissance se soi, le chat est un coach en bien-être.
A Scoubidou, Gourmand, Gemilli et les autres, pour ce que ces petits êtres nous ont apporté, qu'ils reposent en paix au paradis des chats ! JMP

A lire : "La ronron thérapie, ces chats qui nous guérissent..." Véronique Aïache - Edition Le courrier du livre 2009

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