Chronique Terrienne n° 127
Le constat que la confiance n’est pas forcément aussi répandue qu’il conviendrait est devenu banal. Le niveau de confiance a décru de façon spectaculaire dans le monde entier au cours des dernières décennies. Et ceci à tous niveaux. Dans les années 60, 60 % des Américains estimaient que "on peut faire confiance à la plupart des gens". Ils ne seraient qu’un peu plus de 30 % aujourd’hui… Depuis l’avènement de la crise financière, le niveau de pression met à mal les énergies au sein des entreprises. Mais constatons qu’en France c’est pire qu’ailleurs : 63% des cadres supérieurs ont peur de perdre leur emploi alors que la moyenne des autres pays n’est que de 37% (Etude Régus dans 95 pays révélée en janvier). Une autre enquête récente (Ifop pour Sud-Ouest Dimanche en février) fait apparaître que seuls 10% des français font confiance à Pôle Emploi pour leur procurer un travail. Dans un sondage similaire de l'Ifop en 1975 -deux ans après le premier choc pétrolier- 67 % des Français faisaient alors confiance à l’Agence nationale pour l'emploi pour leur procurer un travail, soit 57 points de plus qu'actuellement ! Mais les demandeurs d’emploi de 2014, les plus susceptibles d'avoir besoin de Pôle Emploi, se montrent les plus défiants : seuls 6 % lui font confiance pour leur trouver un travail (…)
Alors revisitons vite chacun les cinq conditions essentielles à développer pour l’émergence de la confiance : 1 Créer un environnement protecteur, 2 Établir des liens de proximité avec son interlocuteur, 3 Faire la preuve de sa performance, 4 Se montrer prévisible, 5 Adopter une communication proactive.
Du boulot pour tous il me semble, fonctionnaires compris ; eux qui dans le dico. de Baffie sont des "employés à motivation réduite" ! JMP
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