lundi 2 novembre 2020

DRH mon ami(e)...

Chronique Terrienne n° 194 

Ces 12 années de cotisation à l'ANDRH (Association des Dirigeants Ressources Humaines et métiers associés) se seront terminées dans la confusion du grand confinement de 2020. Que de participations de ma part à des soirées, conférences et autres visites d'entreprises locales (j'appartenais au Groupe Dauphiné) que j'affectionnais. Mais voilà, comment dire, ce monde qui est devenu tellement féminisé et extrêmement juridique ne m'attire plus vraiment. Bardé(e)s de diplômes (à l'exemple de ces "Masters RH"), je ne reconnais plus vraiment ce beau métier où l'essentiel semble s'être perdu en route. A 40 ans, en 1972, celui qui vient de disparaître cette année, prenait la gestion des ressources humaines d'un site sidérurgique et métallurgique de 800 personnes. Bien qu'autodidacte, il était bien expérimenté dans la vie et travaillait déjà depuis 12 ans dans cette société qui lui a fait confiance. Il assurera alors 15 années de dialogue social et d'administration du personnel (recrutement ici et en Lorraine, intérim et prestations de maintenance etc...) avec fermeté et bienveillance. Puis à une époque où les crises économiques commençaient à se succéder, il termina sa carrière, à 55 ans, via une pré-retraite où il allait être encore plus en responsabilité (mandataire dans le secteur associatif) que dans son ancien job ! Il était un homme sociable et engagé, on aimait l'avoir comme ami. Je porte son nom et même à moitié son prénom. C'était mon père. JMP

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