samedi 29 septembre 2007

Objectif Lune !

J'en étais personnellement à ce qu'un objectif se devait d'être à la fois ambitieux et réaliste, jusqu’à ce qu’Alain Godard et Vincent Lenhardt nous proposent dans "Engagements, espoirs, rêves" * une approche plus poussée pour la fixation de nos objectifs professionnels, dont l'objet est d'être motivant tout en acceptant l'incertitude :
- l'engagement correspond à ce qui est raisonnablement atteignable,
- l'espoir, prend en compte des facteurs favorables liés à des événements extérieurs,
- le rêve, ajoutant à l'espoir ce qui pourrait être développé dans des domaines identifiés, mais non encore travaillés, si tout se passait le mieux du monde.
Cette façon d'aborder les défis, qui se veut plutôt ludique que stressante pour les équipes, s'avère en fait extrêmement efficace pour gérer la croissance d'activités ou de produits.
Sommets à atteindre, déserts à traverser ou bien encore cathédrales à bâtir !
Et si sur Terre on avait un nouvel Objectif Lune ?

* 3ème édition - 2005 - Village Mondial (Préface de Jean-René Fourtou)

jeudi 27 septembre 2007

Ma vision 3 étoiles

Je n’ai pas fait carrière dans l’armée (en Général) ni dans l’hôtellerie* (en particulier). Mais j’ai sauté mon flocon et enfilé successivement mes 3 étoiles… de ski ! Un jour, si vous êtes gentils, je vous parlerais de ma petite étoile (filante). En attendant, mon propos d’aujourd’hui est de dire que le leader d’une équipe, d’une entreprise, doit développer avec ses collaborateurs une vision partagée. Seule condition de la mise en intelligence collective et par conséquent de la performance et de l’excellence de l’organisation. La vision, qui est une vraie dynamique de progrès se composant de 6 niveaux logiques, de la vocation aux plans d’actions.
"La tête dans les étoiles, mais les pieds sur terre" disait mon Grand-Père qui commerçait des "produits du sol" (graines, semences, betteraves et pommes de terre…) Dans les "métiers du savoir" (ndlr : Syntec) l’intelligent vous dira à ce propos : "Quand vous montrez une étoile dans le ciel, l’imbécile regarde votre doigt !" Et moi je vous dis que je sais que les gens passionnés voient votre étoile. Comme disait Hugo : "Toutes nos passions reflètent les étoiles ".

* et sachez qu’en Savoie nous possédons un "claim" qui nous "élève" (vers les sommets de la gastronomie ?) Je vous le livre : "In tartiflette we trust" !

mercredi 26 septembre 2007

« 99 F » à consommer pour 7,50 €

Même avec 50% de remise, pour mon anniversaire, non merci !
« 99 F », qui sort aujourd’hui, est un film de Jan Kounen avec Jean Dujardin, d’après le roman de Frédéric Beigbeder. Ce livre, paru chez Grasset, que j’ai lu à sa sortie (il y a 7 ans), est celui (curieusement) qui m’a donné envie de passer moi aussi à l’écriture… On ne choisit pas son déclic ! Fils de pub moi-même, je hais pourtant les cyniques.
Le pitch : Octave, concepteur-rédacteur dans une grande agence, erre dans le désespoir et dans la superficialité de sa vie. Se reprochant sans cesse d'être ce qu'il est, il dénonce avec un pessimisme rarement aussi prononcé le monde actuel qu'il considère "pourri" et dirigé par la publicité.
Le succès étant au RDV (plus de 400 000 ex. vendus, hors édition de poche), l'auteur s’est vite retrouvé de nouveau plongé dans cette société sur-médiatisée, alors qu'il la dénigre complètement dans son livre. Paradoxe ? Non, car Beigbeder a tout compris, il sait profiter du système. Il est un produit du système, notamment celui de la pub parisienne, qu’à l’heure du choix, moi j’ai pu éviter.
Ainsi le 19 septembre, à la dernière page de Metro (vous savez le journal gratuit « débouche » de métro qui est devenu le premier quotidien français) une pleine annonce de pub s’affiche pour ce film, pas mercantile du tout ! Cette « dramédie » joue à fond la "provoc’" avec pas mal de mauvais goût, forcément ; mais aussi pas mal d’idées, "fort s'aimant" !
A « con-sommet» plutôt sur place et avec modération (cf. ma chronique du 1er.09).

* J’ai d’ailleurs croisé Dujardin dans le Salon… (ndlr : Salon du Livre de Paris, en mars dernier)

mardi 25 septembre 2007

CerTifié Conforme & Tout

Hier, le collège des enseignants du réseau d’écoles Coach&Team de Transformance Pro. avait organisé, dans un beau château près de Lyon, la remise des « Césars » du coaching* à la promotion Rhône-Alpes.
Etant nominé dans la catégorie « Bien sous tous rapports mais qui n’a vraiment pas eu de chance » j’ai été heureux de cette victoire sur moi-même symbolisé par Vincent Lenhardt (Fondateur et Président du Cabinet Transformance) me remettant personnellement ma Certification. Ces derniers 18 mois ont été l’occasion pour ma part de théoriser ma pratique, et de pratiquer les théories d’un approche manageriale puissante. Une vraie poussée de croissance !
Via les leviers du Coaching, du Team-Building et de l’Organization Developement, ces 3 dimensions vont me permettre d’accompagner efficacement des individus, au sein de leur équipe, au cœur de leur entreprise. Ça y est me voilà CerTifié CT : Tout Commence… Et figurez-vous que j’ai même reçu la mention « accélérateur de croissance » !


* Le coaching est l'accompagnement de personnes ou d'équipes pour le développement de leurs potentiels et de leurs savoir-faire dans le cadre d'objectifs professionnels.

dimanche 23 septembre 2007

Courage, fuyons !

S'il est une qualité, une vertu indiscutée, c'est bien le courage. Et on en parle peu. Est-ce par ce qu’elle est indiscutée justement ? Ou est-ce un des derniers tabous de notre société ? Le courage, c’est bien entendu la capacité à surmonter la peur. Mais je pense que la tempérance comme la loyauté sont ses sœurs jumelles. Comme beaucoup de dirigeants, en période de crise, j'ai reçu ces conseils contradictoires : "Soyez courageux, tenez bon !" ou "Ayez le courage du compromis !"
Moi, qui suis de la patrie du preux Chevalier Bayard, je tente dans la vie d’être sans peur et surtout sans reproche (en attendant je suis déjà au régime sans beurre et sans brioche !) Je veux cependant apporter une précision historique essentielle : Bayard fut mortellement blessé d'un coup d'escopette dans le dos. Cette petite arquebuse qui apparaissait sur les champs de bataille de l'époque signa non seulement la disparition de Pierre III du Terrail, mais aussi des valeurs hautement portées par la Chevalerie, à savoir la hardiesse et le courage. En 1524, le "sniper" était déjà né ! Ce vil combattant de l’ombre, sournois, sans audace, est une insulte au courage. En cette fin d’ère médiévale, il symbolise pour moi un vrai basculement de société.
Deux pensées pour vous donner du courage :
"Le courage, c'est d'oser nous voir comme nous sommes : des êtres humains toujours capables de choisir" et "Le courage, c'est d'oser vivre pleinement chaque jour". C'est beau n'est-ce pas ?
Pour conclure courageusement et sans tempérance ancune : "Sois fort et tais-toi !"

vendredi 21 septembre 2007

12 ans d’internetterie ce mois-ci

Et oui, mon « an 1 » de l’internet fut 1995. « Jean-Mi » les doigts, puis les deux bras, avant d’y passer tout cru ! Alors quand la publicité pour « Apple Expo. 2007» (du 25 au 29 septembre à Paris) parle de « mon mode de vie numérique », je réalise combien, en si peu de temps, cette révolution souterraine a frappé. Signalons à ce sujet « La pensée Internet » dans la revue « Sciences Humaines » de ce mois : « Qui aurait pu imaginer il y a seulement 20 ans, la naissance et l’expansion foudroyante de la civilisation numérique ? Comment internet change notre façon de penser ? » s’interroge même la rédaction.
Google n’a que 10 ans ! Et depuis le lancement de Blogger (vous y êtes), sa plate-forme de blogs en 1999, ceux-ci particulièrement ont révolutionné le web, exercé une influence sur la politique, secoué le journalisme et permis à des millions de personnes de s'exprimer et d'entrer en contact les unes avec les autres. Aujourd’hui 1,13 milliard d’individus ont accès à internet dans le monde.
Je n'ai donc pas hésité (et résisté) à me mettre en 4 en vous proposant 4 liens, pour vous public (!) :
www.vert-desir.com… qui n’est pas un site d’annonces matrimoniales pour extra-terrestres, www.fouettezvossoirees.com qui n’est pas le site auquel vous « pansez », www.biceps.ch… qui est un site suisse très musclé et http://nominis.cef.fr/… qui est un site sain, pour tout savoir sur vos Saints.

jeudi 20 septembre 2007

Les douze patronymes

Sur la scène théâtrale de la vie (en cet Saint-Davy*) il est sain de rappeler que notre patronyme joue l’un des premiers rôles dans notre « enveloppe identitaire ». Et nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, pourrait-on dire, contrairement à ce Monsieur Beau (qui vient de mourir, in Le Monde daté de ce jour), certains de nos contemporains portent toute leur vie une véritable blessure identitaire. Je parcours le Monde et découvre Alain Salles. Le beau-frère de Mr Propre ? Hier sur mon mail, par contre, Madame Paradis s’associe (bien) avec Monsieur Dieuleveut ; pendant qu’à la TV, Monsieur Crépin le Blond parle remarquablement alors qu’il est plutôt chauve…
Bref, il est en effet tristement regrettable pour moi de devoir (d)énoncer aujourd’hui les 12 patronymes suivants, mais je crois que le moment de la délation est venu. Par ordre d’apparition à l’écran : Sacha Touille, Thibault Monfils, Albert Muda, Bruno Zieuvère, Agathe Zeblouse, Patrice Tounet, Alain Ternette, Aude Javel, Nordine Ateur, Henri Tournelle, Marie Navoile, et bien entendu Judas Nana (le « denier » des douze, qui avait paraît-il toujours soif d’argent !)

* Religieux de la Chartreuse de Londres, martyre en 1537. A ne pas confondre avec Crockett, dont il ne partage pas que le patronyme, car ce représentant du Tennessee au Congrès est lui aussi mort tragiquement, sans doute exécuté sommairement lors du siège de Fort-Alamo en 1836.

mercredi 19 septembre 2007

Résolutions

Il y a celles de l’ONU et les autres : les bonnes !
Interrogé il y a quelques jours par le Figaro sur l’utilité des bonnes résolutions de rentrée, Thierry Grange*, Directeur de Grenoble Ecole de Management répondait « Quand on est patron, il faut avoir le courage de voir où l’on peut progresser. Je pense que prendre de bonnes résolutions constitue un outil de progrès et de satisfaction ».
Alors, en ce milieu de mois de septembre, si le stress n’est pas encore rentré (cf. ma chronique du 3) avez-vous pu mettre sur la planche (de surf !) votre relation au travail ? Quelles améliorations de mon niveau de professionnalisme puis-je explorer cette année ? Quelles astuces puis-je mettre en œuvre pour un meilleur équilibre vie pro./vie perso. ? Le courage, c'est aussi de donner un sens à notre vie professionnelle qui puisse éclairer notre travail au quotidien. Et ceci s’obtient notamment en abordant régulièrement et lucidement nos leviers de motivation.

* Thierry Grange a été le « G » de BFG.
Amis motards, souvenez-vous de cette marque française de gros cubes (avec moteur Citroën à refroidissement à air). Etudiant à l’ESC Chambéry, à l’époque de l’odyssée du petit constructeur savoyard qui osait défier les grosses écuries japonaises, je croisais le professeur "G" sur sa surprenante moto dotée d’un quadri-cylindres à plat. Son engin faisait résolument le même bruit feutré que ma « GS » !

mardi 18 septembre 2007

Les 8 « c » du Manager

Telles les 8 c...lés d’un bon management : le calme, la confiance, le courage, la clairvoyance, la constance, la conviction, la conscience et la considération constituent les qualités (avec un grand "C" !) qu’il convient de déployer en entreprise.
Que vous soyez de type "tyranodirector" ou bien alors "coopéraffectif", force est de constater, que sans se mettre en "4", les 8 "c" sont à cultiver (avec un grand "Q" !). CQFD.

Ndlr : promis, des comme ça (avec la cédille) je ne vous en ferai pas tous les jours ;-)

lundi 17 septembre 2007

Enthousiasme : y es-tu ?

Si vous êtes de ceux qui pensent qu’un pessimiste est un optimiste qui a l'expérience. Lisez la suite !
Être dans un mauvais jour arrive à tout le monde. Efforçons-nous néanmoins de voir ces journées là comme des sources d’expérience et de croissance ! Pour y parvenir, voici au moins 3 pistes :
1. Remplissons notre esprit de pensées positives
Cela nous permettra de ne pas donner plus d’ampleur aux aspects négatifs. En se concentrant sur des pensées positives, nous pourrons ainsi recréer des conditions de sérénité qui nous feront relativiser ces journées qui finissent toujours pas passer. En étant positif, nous tirons des enseignements de ces moments difficiles et trouvons le courage de relever la situation.
2. N’essayons jamais de nous venger des situations
Il est souvent tentant de se venger des personnes et des actions que l’on juge comme injustes. Gardons en tête à quel point ce type d’attitude est inutile car un état d’esprit de vengeance contribue toujours à alimenter un cercle vicieux. De plus la vengeance ne règle rien et si elle nous obsède et accapare tout notre esprit, nous n’avons plus d’énergie pour trouver de vraies solutions à la situation.
3. Attendons-nous aux critiques et ingratitudes
Même si nous trouvons injuste de ne pas voir notre travail et nos efforts reconnus, restons concentrés sur notre performance et soyons fiers de nos réalisations. Plutôt que de laisser le ressentiment nous envahir, continuons à agir avec le plus grand professionnalisme.

L’enthousiasme : le meilleur outil pour ne pas perdre un jour pour progresser dans notre vie !

vendredi 14 septembre 2007

Les 3 métiers de la relation d’aide

Je constate que les 3 grands métiers de l’écoute et de l’accompagnement en émergence sont le métier de coach, le métier de counsellor* et le métier de psychothérapeute.
- Le métier de coach : intervention à caractère professionnel. Métaphore du Client : le client roule sur sa route, il n’avance pas comme il le souhaite. Métaphore du Coach : le coach est un « co-pilote ».
- Le métier de counsellor : intervention à caractère professionnel et/ou personnel. Métaphore du Client : le client est arrêté sur sa route. Métaphore du Counsellor : le counselor est un « dépanneur ».
- Le métier de psychothérapeute : intervention à caractère personnel. Métaphore du Client : le client a perdu sa route, il est désorienté. Métaphore du Psychothérapeute : le psychothérapeute est un « réparateur ».

Cette présentation, avec cependant toutes ses limites, peut participer à la clarification des postures des professionnels de la relation d'aide au delà des « statuts » identitaires et réglementaires. Car comme chacun le constate, de multiples « métiers » se propagent aujourd’hui, du life coaching (dont les contours sont assez flous pour moi) au psychiatre (qui est médecin et traite donc les pathologies), en passant par des professions plus anciennes (psychologues, psychanalystes...) et nombre de nouvelles appellations souvent fort originales (...) Ainsi toute approche à visée sincèrement pédagogique peut être éclairante pour l’un ou l’autre d’entre nous.

* il n’existe pas de traduction satisfaisante en français, à ne pas confondre avec le consultant, le counsellor ne donne pas de conseils mais il « tient Conseil » (à titre d’exemple : le conseil conjugal et familial)

jeudi 13 septembre 2007

Se dépasser soi-même

Si Porsche est tout prêt de prendre le contrôle du premier constructeur automobile européen (Volkswagen), c’est parce que cette prestigieuse firme allemande, qui affiche la plus forte croissance du secteur, est aussi la plus rentable. Il n'en a pourtant pas toujours été ainsi...
Comment en est-elle arrivée là ? Le plus petit constructeur indépendant, avant de dépasser les concurrents, s’est dépassé lui-même. Il a développé, à partir d’une bonne base établie, un ingénieux marketing de "l’exclusivité". Tout est fait pour entretenir une relation fortement individualisée avec le client : livraison en usine (à Stuttgart), personnalisation extrême (matériaux…) mais surtout le Club Porsche. Il regroupe en France plus de 10000 membres bien que la marque ne pèse encore que 0,1 % du marché hexagonal. Ce Club organise le Festival Porsche le week-end prochain (15-16 septembre)*, RDV des propriétaires qui pourront notamment s’exercer au pilotage sur le circuit Paul Ricard.
J’ai le souvenir, il y a au moins deux décennies de cela, d’une de leur campagne publicitaire : "Se dépasser soi-même… la seule course qui ne finit jamais". L’exemple ici, prouve que rien n’est jamais joué, la vie est une course de fond, l’enjeux étant bien souvent de tenir la distance. Une marque de fiabilité.

* NDLR : Je réalise que je n’ai pas encore été invité ? (Je suis pourtant allé chercher moi-même ma voiture en Allemagne). Achso… j’ai un petit cousin qui m’a mis un lion dans mon moteur (!)

mercredi 12 septembre 2007

Alors heureux ?

Je ne peux rien vous dire sur l’un des nouveaux livres de recettes de cette rentrée chez InterEditions « Changer pour le bonheur » ( !) mais je peux vous écrire quelques mots par contre aujourd’hui sur un ouvrage conséquent qui titrait « Oser travailler heureux » (Salomé et Potié - Albin Michel) paru en 2000. J’aime beaucoup le sous-titre : « Entre prendre et donner ».
Cet ouvrage, qui développait le concept de « management relationnel » a été rédigé par le psychologue et formateur en relations humaines Jacques Salomé et le dirigeant d’une entreprise (grenobloise) de conseils de ma connaissance. J’ai particulièrement apprécié la « charte du manager » pour des relations créatives dans l’entreprise, dont je me suis inspiré dans mon management à l'époque.
Le pitch : travailler 8 heures par jour, c’est vendre quotidiennement 8 heures de sa vie. La question est moins de savoir « combien » que « comment ». Ce « comment », généralement chargé de malentendus, est à « travailler » !
Les auteurs évoquent le fait que nous nous vendons souvent mal, surtout à un prix qui retentit lourdement sur nos vies personnelles, conjugales et familiales… Ils nous livrent quelques repères pertinents pour tenter de rendre possible le rêve de travailler heureux.

mardi 11 septembre 2007

L’intuition du bonheur ?

S’il y a quelques livres « fondateurs » de ma démarche personnelle de professionnalisation en matière de management, l’un des tout premiers est sans aucun doute « Le manager intuitif (une nouvelle force)» de Meryem Le Saget publié chez Dunod en 1992. Cet ouvrage de référence, réédité en 2006, jetait le premier un pont entre efficacité professionnelle et dimension humaine.
Pour ma part, il y a 12 ans (en 1995) précisément ce mois-ci, j’éditais à l’attention de mes clients un opuscule listant les 8 aspects fondamentaux du management d’équipe en entreprise. Sous les 3 principes « Manager sa Ressource Humaine », « Communiquer ses ambitions » et « S’avoir s’entourer » mon propos s’inspirait de cette même approche, novatrice à l’époque, qui consistait finalement à croire que par la considération et la responsabilisation « les salariés heureux font les entreprises qui gagnent », comme le clame Jean-Marie Descarpentries dans son nouveau livre* à paraître ce 20 septembre chez Albin Michel. L’inventeur de la notion de « pyramide inversée » en matière d’organisation d’entreprise et notamment « d’orientation clients », a redressé spectaculairement CarnaudMetalbox, qui était dans le même Groupe que la firme où je travaillais à l’époque.
Il est aujourd’hui cité dans le Magazine « Fortune » comme l’un des 25 plus grands chefs d’entreprise au monde. Lui, au moins, il doit être certainement heureux de cela !

* « L’Entreprise réconciliée » chez Albin Michel. « Le vrai chef, dit JMD, c’est celui qui valorise ses équipes »

vendredi 7 septembre 2007

Les 7 messages du Manager Coach

Messages pour soi, pour ses proches, pour ses collaborateurs :
· Je te vois
· Tu existes
· Tu as de la valeur
· Tu es unique
· Tu contribues
· Tu es le bienvenu ici
· Tu fais partie d'un tout


... tout est dit !

Fiche n° 52 (et dernière) de l’ouvrage "Devenez Manager Coach" de Laurent Caudron aux Editions d'Organisation - 2006

jeudi 6 septembre 2007

Du mal à l’aise au malaise

Selon l'Observatoire du stress de la CFE-CGC, le stress en milieu professionnel touche aujourd'hui près d'un Français sur deux ; soit 44% exactement, dont 18% sont gravement atteints. Les quadras sont d’ailleurs les plus touchés des différentes catégories d’âge.
Le déficit de reconnaissance, le défaut de sens, mais aussi la surcharge de travail constituent la trilogie des motifs évoqués par les Cadres (comme globalement les autres salariés) pour justifier le haut niveau de malaise en entreprise. Si l’on en croit Bernard Salengro, médecin du travail, responsable santé au travail à la CFE-CGC (et auteur d’un ouvrage sur le sujet *) nombre de dirigeants imputeraient aux seuls aspects personnels cet état de fait sans jamais remettre en cause leurs méthodes managériales.
On revient là à l’impact du management des équipes sur la qualité de l’ambiance, du climat social et l’« Okness » de chaque individu. Les pratiques managériales dans lesquelles la gestion des signes de reconnaissance est absente (je ne parle pas de gratification comme vous l’avez compris – cf. ma chronique précédente) sont significativement responsables du « mal à l’aise » , voire du malaise de nombre de collaborateurs.
Même si d’autres aspects du contexte interviennent aussi, bien évidemment, ayons la sagesse d’œuvrer sur un levier qui est à notre portée d’Individu, de Manager Professionnel, de Responsable porteur de sens.
Lueur d’espoir ? Les stages de formation, dans le nouveau cadre du DIF, peuvent me permettre de me réjouir un peu car nous constatons que la formation au management arrive aujourd’hui en tête des demandes.

* « Le Stress des cadres » Editions L’Harmattan 2006 - Selon l’auteur, le stress serait responsable de plus de décès que les accidents du travail.

mercredi 5 septembre 2007

Les 3 éléments

Je ne vais pas vous parler ici ni de l’état solide, ni liquide, ni gazeux… parce que les 3 éléments génériques d’une relation interpersonnelle n’ont rien de fumeux !
Will Schutz, qui est décédé il y a quelques années, a été l'un des plus grands consultants psychologues des organisations aux Etats-Unis.
Partant du constat que les êtres humains ont besoin des autres pour vivre (cette nécessité pouvant presque se comparer à manger ou à boire), Schutz a étudié les comportements de ses semblables et a mis à jour 3 types de besoins relationnels universels : nos besoins d’inclusion, nos besoins de contrôle et nos besoins d’affection.
Il démontre dans son ouvrage « L’Élément humain*», combien la connaissance de soi et surtout la confiance en soi sont essentielles pour l'efficacité personnelle, mais aussi celle d'une équipe et d'une organisation.
En entreprise, faire une place primordiale à la dimension humaine dans son management va permettre d’apprendre à nos équipes à gérer les 3 aspects à la base d’une bonne position de vie, comme disait Schutz : importance (l’inclusion), compétence (le contrôle) et amabilité (l’ouverture). L'individu ayant un besoin vital de reconnaissance, ne pas s’obliger à « se dire » (je suis important/tu es important), à « dire » (je suis compétent/tu es compétent) et à « s’entendre dire » (je suis aimable/tu es aimable) ne permettra pas une bonne stabilité intérieure. Et qui n’est pas "OK", n’est ni performant, ni créatif…

* "The Human Element : Productivity, Self-Esteem and the Bottom Line"(1994). Traduit de l'américain l’an dernier, disponible en France chez InterEditions.

mardi 4 septembre 2007

Reconnaître ma valeur…

Etes-vous reconnu à votre juste valeur ?
Si la question est volontairement provocante, c’est qu’elle est à la Une de « Courrier Cadres » de ce mois. Le dossier commence ainsi : « Un cadre sur 3 en France est en manque de reconnaissance dans son entreprise, Coachs et DRH se penchent sur le sujet… »
Si la manque de reconnaissance est aujourd’hui l’une des deux premières causes de stress des salariés (cf. ma chronique du 3/09), c’est que, tout d’abord et d’après-moi, le déficit managérial de nombre de responsables au sein des organisations se complète malheureusement par une approche consumériste de la relation. Celle-ci est entrevue à court terme, l’autre n’est considéré que comme « un objet de production » : il est là pour satisfaire mon besoin. (Je n’en ai plus besoin, je le « jette », à tous les sens du terme et en premier lieu en l’ignorant.)
Voir dans son collaborateur « un sujet en croissance » nécessite une approche de la vie relativement humaniste selon certains. Pour ma part, je parlerais aussi et surtout de dignité. C’est ma dignité de dirigeant de reconnaître mes collaborateurs à leur juste valeur et à leur juste place, la notion d’équité étant fondamentale dans la notion de cohésion d’équipe qui est la mienne.

Je vous livrerai prochainement quelques apports du grand psychologue et consultant américain Will Schulz sur les croyances universelles liées à la reconnaissance (qui devraient constituer le B.A.Ba du Manager…) La reconnaissance est pour moi la base de la motivation. C’est le « ground zero », car se sont les fondations sur lesquelles vous allons pouvoir construire les conditions de la performance de nos équipes.

lundi 3 septembre 2007

Ne laissons pas rentrer le stress

Aujourd'hui, 3 septembre, la rentrée 2007-2008 est bien là.
Il pleut (à nouveau) sur Paris (...)
Le mot « stress » vient immédiatement à l’esprit de 78% des actifs français quand on évoque « le boulot », d’après un sondage TNS Sofrès-Pèlerin.
Les deux causes majeures citées (par la moitié) de nos contemporains travailleurs sont « l’incertitude face à l’avenir professionnel » et « le manque de reconnaissance ».
Concernant la première difficulté, nous ne pouvons que constater que notre époque se caractérise par ce que certains spécialistes en sociologie d’entreprise appellent le « KO management ».
L’incertitude est certainement le premier des 7 aspects de ce KO qui comporte en outre nos peurs (notamment imperfections), nos ambiguïtés, ambivalences, paradoxes, frustrations, et bien entendu notre (in)capacité au changement.
Tels les 7 nains, ils reviennent en chantant à la rentrée !
Vivre avec de tels compagnons ne relève pas vraiment du conte de fée, en effet. Pourtant c’est là notre challenge professionnel à tous.
Quand un style de management permet de diminuer, voire lever l’incertitude, on a déjà fait un pas de géant vers la sérénité… et par conséquent vers l’efficacité. Ceci dit, la responsabilité de chacun aujourd’hui est de travailler continuellement à son employabilité, démarche constructive pour mieux anticiper le changement.

Je vous propose d’aborder le second aspect de ce sondage (le manque de reconnaissance) dans ma prochaine chronique, car il me semble être l’un des éléments essentiels du « circuit confiance » que se doit d’initier tout manager avec son équipe.

samedi 1 septembre 2007

Les mots magiques

Connaissez-vous les mots magiques ?
Vous les entendez ou les lisez à longueur de journées. Pourtant je vous suggère de les consommer avec modération.
Je parle ici des "claims" et signatures publicitaires dont nous sommes matraqués.
En France, les mots magiques de ces dernières années ressemblent à.... "vie", "monde", "passion", "plaisir", "bon", "meilleur", "nature", "est", "être", "fait"...
Celui qui fait la plus belle phrase avec ces 10 mots magiques, gagne la palme du plus magique des consommateurs.
Deux définitions pour vous y aider.
Souvenez-vous ce que disait l'humoriste Roland Magdane : dans "consommer", il y a "con" et "sommet" !
N'oubliez-pas, enfin, la définition d'une "sardine" : "petit poisson sans tête qui vit dans l'huile".