dimanche 25 mai 2008

Engagement

Dans les TPE-PME, "on bosse" davantage que dans les grandes entreprises.
L'information est confirmée par l'enquête emploi de l'INSEE. Les cadres des sociétés de moins de 10 salariés travaillent 131 heures de plus par an que les autres ; soit plus de 3 semaines d’écart.
Je ne regrette pas les 35 heures dans ma précédente grosse société mais quand même ! Cadres de TPE, c’est le prototype de l’homme à tout faire, compte-tenu de la polyvalence réclamée et de l’absence de services généraux. Les bosseurs tournent ainsi à plus de 50 heures par semaine.
Si dans les petites structures l’investissement énergétique est conséquent, il va concerner de plus en plus de monde. Ces 20 dernières années, on a connu en France une croissance de 35 % des effectifs dans les PME, pour une population active en hausse seulement de 10%. Et que dire des entrepreneurs, professions libérales, artisans, commerçants indépendants…
Trop de tâches ne sont en effet pas valorisables lorsque l’on est à son compte. La rentabilité de nombre d’activités ne peut souffrir de l’imputation des temps de trajets, du travail administratif, de la veille concurrentielle et recherche d’informations par exemple. Souvent dans les TPE, c’est même évidemment la maintenance du matériel, le nettoyage des locaux, le rangement etc... Pas étonnant que l’investissement temps corresponde à un total engagement. A méditer quand on reparle de RTT !

dimanche 11 mai 2008

Je t’envisage

Dans notre univers professionnel, beaucoup nous dévisagent.
Parfois même malheureusement notre propre manager.
Le coach, et particulièrement le coach CT (l’école de Vincent Lenhardt), est là pour m’envisager. Car c’est un regard positif qui est fondateur de la relation de coaching. Ce que nous imageons, nous CT, comme "l’alliance des Princes" :
Nous avons tous trois couches dans notre personnalité : le Prince ou la Princesse (notre partie positive), le crapaud ou la grenouille (le lieu de nos blessures), le masque (la convention sociale). C’est en tombant la masque, et dépassant nos fragilités que nous accédons à notre Prince. Celui qui possède en nous le potentiel positif pour grandir.
Il est vrai de dire que le coaching est, avant tout, la rencontre de deux subjectivités et de deux fragilités. C’est dans cette intersubjectivité que nous trouvons un espace de confrontation à l’altérité. L’exigence accompagnée de bienveillance est alors source de fertilité.
Je rejoins complètement le RCV (Regard Créateur de Valeurs) de Christophe Le Buhan et Jacques Santini, concept qu'ils développent dans l’ouvrage "Les Fondamentaux humains du leadership" chez Demos Editions (mars 2008)*.
« Traitez un homme pour ce qu’il est et il restera ce qu’il est. Traitez un homme pour ce qu’il peut être et il deviendra ce qu’il peut être et devrait être." C’est de Goethe.


* Au fait, ce livre est sous-titré : "Le plus humain c’est le plus efficace durablement."

jeudi 1 mai 2008

Choisir son coach ?

L’accès à la profession étant ouvert, la vigilance est évidemment recommandée. Je vous propose ici 7 recommandations pour faire le meilleur choix m’inspirant d’un propos de Lydie Colders (journaliste économique, dont j'aimerais avoir les cordonnées).
Anciens managers, psychologues, consultants... les coaches viennent d’horizons variés. Rencontrez-en plusieurs, faites-vous expliquer leurs méthodes de travail et vérifiez les points suivants :
Ses connaissances théoriques. Le coaching prend sa source dans différents courants de la psychologie et des sciences sociales : analyse transactionnelle, PNL (programmation neurolinguistique), approche systémique... Le coach doit être formé à l’une de ces disciplines et aux méthodes de coaching, de préférence dans une des écoles renommées.
Son parcours. Un solide itinéraire en entreprise, un passé de manager et une expertise dans l’accompagnement humain sont indispensables.
Sa déontologie. Le coach s’interdit toute influence sur le salarié et il est tenu au secret professionnel. Au cours de votre entretien, testez sa discrétion. S’il commence à citer des noms d’anciens coachés, c’est mauvais signe !
Sa maturité. Faire du coaching suppose de bien se connaître et d’être au clair avec ses motivations. Le coach doit avoir réalisé un travail sur lui-même (une thérapie ou un processus de développement personnel).
Sa supervision. Un coach supervisé est lui-même suivi par l’un de ses pairs. Un garde-fou nécessaire pour maîtriser tout risque de dérapage et de transfert affectif dans la conduite d’un coaching.
Le feeling. Au-delà de l’expérience du coach, c’est l’aspect le plus important. Vous devez vous sentir en parfaite confiance pour envisager un accompagnement.