Selon l'Observatoire du stress de la CFE-CGC, le stress en milieu professionnel touche aujourd'hui près d'un Français sur deux ; soit 44% exactement, dont 18% sont gravement atteints. Les quadras sont d’ailleurs les plus touchés des différentes catégories d’âge.
Le déficit de reconnaissance, le défaut de sens, mais aussi la surcharge de travail constituent la trilogie des motifs évoqués par les Cadres (comme globalement les autres salariés) pour justifier le haut niveau de malaise en entreprise. Si l’on en croit Bernard Salengro, médecin du travail, responsable santé au travail à la CFE-CGC (et auteur d’un ouvrage sur le sujet *) nombre de dirigeants imputeraient aux seuls aspects personnels cet état de fait sans jamais remettre en cause leurs méthodes managériales.
On revient là à l’impact du management des équipes sur la qualité de l’ambiance, du climat social et l’« Okness » de chaque individu. Les pratiques managériales dans lesquelles la gestion des signes de reconnaissance est absente (je ne parle pas de gratification comme vous l’avez compris – cf. ma chronique précédente) sont significativement responsables du « mal à l’aise » , voire du malaise de nombre de collaborateurs.
Même si d’autres aspects du contexte interviennent aussi, bien évidemment, ayons la sagesse d’œuvrer sur un levier qui est à notre portée d’Individu, de Manager Professionnel, de Responsable porteur de sens.
Lueur d’espoir ? Les stages de formation, dans le nouveau cadre du DIF, peuvent me permettre de me réjouir un peu car nous constatons que la formation au management arrive aujourd’hui en tête des demandes.
* « Le Stress des cadres » Editions L’Harmattan 2006 - Selon l’auteur, le stress serait responsable de plus de décès que les accidents du travail.
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