Etes-vous reconnu à votre juste valeur ?
Si la question est volontairement provocante, c’est qu’elle est à la Une de « Courrier Cadres » de ce mois. Le dossier commence ainsi : « Un cadre sur 3 en France est en manque de reconnaissance dans son entreprise, Coachs et DRH se penchent sur le sujet… »
Si la manque de reconnaissance est aujourd’hui l’une des deux premières causes de stress des salariés (cf. ma chronique du 3/09), c’est que, tout d’abord et d’après-moi, le déficit managérial de nombre de responsables au sein des organisations se complète malheureusement par une approche consumériste de la relation. Celle-ci est entrevue à court terme, l’autre n’est considéré que comme « un objet de production » : il est là pour satisfaire mon besoin. (Je n’en ai plus besoin, je le « jette », à tous les sens du terme et en premier lieu en l’ignorant.)
Voir dans son collaborateur « un sujet en croissance » nécessite une approche de la vie relativement humaniste selon certains. Pour ma part, je parlerais aussi et surtout de dignité. C’est ma dignité de dirigeant de reconnaître mes collaborateurs à leur juste valeur et à leur juste place, la notion d’équité étant fondamentale dans la notion de cohésion d’équipe qui est la mienne.
Je vous livrerai prochainement quelques apports du grand psychologue et consultant américain Will Schulz sur les croyances universelles liées à la reconnaissance (qui devraient constituer le B.A.Ba du Manager…) La reconnaissance est pour moi la base de la motivation. C’est le « ground zero », car se sont les fondations sur lesquelles vous allons pouvoir construire les conditions de la performance de nos équipes.
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