mardi 23 octobre 2012

Bilan de parcours, parcours d'un Bilan

Une très belle chanson de Michel Berger commence ainsi : "Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis. Pour me comprendre, il faudrait connaître ma vie. Et pour l'apprendre, devenir mon ami…"
Chacun de mes clients en bilan à mi-carrière pourrait se murmurer à lui-même ces quelques phrases.
S’ils se posent souvent la question "Qui suis-je ? ", sujet majeur d’une vie, ils ont rendez-vous avec eux-mêmes. "Toujours un beau rendez-vous." Un RDV en 3 temps :
- Relire son parcours de vie, reprendre confiance dans ses points d’appui.
- Valider son intuition, accueillir sa (radio)photographie de personnalité.
- Puis se ré-envisager dans un nouveau projet, fort de sa maturité.
Etre OK avec son "moi-peau" (comme disent les psy.), savoir parler de soi en sécurisant, puis convaincre en transmettant son enthousiasme sont généralement les bénéfices de ce type de travail. Une bonne (crise de) croissance qui ne nécessite finalement guère plus de 3 à 4 mois. Lorsque l’on y est prêt.
"Pour me comprendre, il faudrait savoir le décor, de mon enfance, le souffle de mon frère qui dort, la résonance de mes premiers accords…"
La recette d’une évolution/reconversion durable après 40 ans ? Certainement ré-injecter de l’essentiel (mon énergie vitale) dans l'important (mon engagement professionnel).

vendredi 12 octobre 2012

Mon patron idéal

In "Cerveau & Psycho" de l’été (mon magazine de plage) j’ai lu un article sur ce sujet. "Choisir son patron : jeune, âgé, intelligent, émotif, homme ou femme ?"
Selon une étude récente réalisée en Grande-Bretagne, les employés préfèrent un patron jeune si c’est un homme, âgé si c’est une femme ; avec un bon QI mais surtout un excellent QE. Ce Quotient Émotionnel qui donne a son auteur de fortes capacités relationnelles, fondées sur la compréhension des émotions d’autrui et de ses propres sentiments.
"Les femmes sont davantage en demande d’un supérieur doté d’une bonne intelligence émotionnelle. Mais comme elles ne sont que peu représentées dans les CODIR, il y a souvent hiatus entre demande des salariés et choix de nomination d’un manager."
Par conséquent, à un moment de ma carrière, j’ai fait mon choix. Moi, pour qui le QE est essentiel (bien que je ne sois pas une femme), j’ai intégré une entreprise à 80% féminisée, ayant même une Présidente à sa tête.
Est-ce ce que les couturiers appelle la "taille patron" ? Et bien après avoir eu 8 patrons directs différents dans ma carrière, je fus ravi que le 9ème fût une patronne. Et comme cette expérience dura juste 9 mois, aujourd’hui je lui dis Sainte-Sylvie priez pour moi... qui suis à nouveau mon propre patron (idéal !?)