Chronique Terrienne n° 166
Laurent Gounelle vit aujourd'hui à Cluny, lieu du roman que j'ai lu, en Poche, pendant mes congés d'été : "Et tu trouveras le trésor qui dort en toi". Il est consultant en relation humaine depuis plus de 15 ans et écrivain depuis 10 ans. J'avais lu "L’homme qui voulait être heureux" et "Dieu voyage toujours incognito", ses deux premiers livres (de gros succès de librairie parmi ses 5 titres d'ores et déjà publiés).
Je recommande cet ouvrage, pour ses différents aspects (questionnements spirituels et quête de vérité universelle pour le fond, lecture fluide et style enlevé pour la forme), mais parlons un peu de l'ego qui y est abondamment abordé, en s'inspirant d'un autre Laurent* (qui rédige des fiches de lecture d'ouvrages de développement personnel) :
Ne sachant pas vraiment qui nous sommes, car ce que nous sommes est trop abstrait, nous nous assimilons souvent à des choses plus palpables, comme par exemple notre intelligence, nos rôles (cool, sérieux, bourgeois...), notre job etc. Ce n’est pas forcément grave mais c’est très limitant. L’ego étant la représentation que l’on a de soi-même, cette fausse identité fait écran à notre vraie nature, un peu comme si une partie imaginaire de nous-même prenait le pouvoir en nous. Ayant souvent peur de ne pas être suffisamment ce que l’on croit être (ce rôle auquel on cherche à s’identifier), l’ego est donc aussi le fruit de la peur, et on le sait, les peurs infondées sont le fruit d’un processus mental. Le mental cultive l’égo. Se libérer du mental afin de vivre les choses telles qu'elles sont, dans l’instant présent (alors que le mental ne voit que le passé ou le futur) est la voie. Attention, mon ego s’attache seulement à ce qui me valorise, mais il n’est pas Moi. A la fois mon ego est constitutif de mon estime de moi-même (et c'est essentiel), mais lutter contre mon ego pour être vraiment moi-même est la grande question. Alors canalisons humblement notre tout-à-l'ego ! JMP
* www.laurentnizette.com
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