mardi 26 août 2008

Pas trop Nîmes…

… mais plutôt Avignon. Ceci étant, avez-vous prêté attention aux pa-tro-nymes de certains de nos contemporains ? J’évoquais déjà dans ma chronique du 12 09 07 (voir "Les douze patronymes") cette souffrance identitaire que pouvait représenter dans la vie le fait de porter un nom facétieux.
La presse, par exemple, via les signatures des journalistes et rédacteurs, les personnes citées, regorge de noms délicieusement troublants. Certains sont carrément inquiétants. Comme le pauvre footballeur David Sommeil qui vient de tomber dans un profond… coma. Et que dire de Jean Bancal qui vient de décéder ? A 90 ans passés, il l’était peut-être devenu. "Le nom grandit quand l’homme tombe" disait Hugo (Les misérables)…

Cette Madame Leloup qui a épousé Monsieur Sauvaget est psycho-thérapeute ; le syndrome PCR (petit chaperon rouge) commence sans doute comme cela !
Dans mon quotidien préféré, je constate cependant aujourd’hui que Marie Dancer ne rédige pas la rubrique Musique, pas plus que Benjamin Quenelle la rubrique Culinaire et Laurent Larcher la rubrique Sport. La vie est parfois mal faite.
"Il reste d’un homme, ce que donne à songer son nom" écrivait Paul Valéry. C’est alors que je trouve au courrier un mailing d’une maison de champagne prestigieuse : il est signé Isabelle Boillot ! Pas très gouleyant pour une Directrice des Ventes n’est-ce pas ? Cependant ici, Aline Perrier n’aurait sans doute jamais été embauchée ! Bref, patronyme, mais un peu quand même.

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