dimanche 30 mars 2008

Aïe, mes aïeux !

J’ai entendu sur une radio le dirigeant de Gérin (gants), entreprise Lyonnaise ancestrale, évoquer un projet de label pour les sociétés patrimoniales. Il serait basé sur l’ancienneté. En effet, d’après lui, il y aurait 1000 entreprises de plus de 100 ans en France et 400 de plus de 200 ans, qu’il convient de valoriser.
Au début du mois, l’association des moyennes entreprises patrimoniales et familiales d’Yvon Gattaz remettait son Grand Prix 2008 au Groupe Seb. Ce trophée créé en 2001, récompense la croissance durable. Les précédents lauréats se nomment Bonduelle, Groupe Bel, Ligne Roset, Thuasne… Dans ma région, Rhône-Alpes, les autres Opinel (couteaux), Radiall (électronique), A. Raymond (connectique), Samse (matériaux) ou Léon Grosse (BTP) sont de belles réussites économiques. Une étude Crédit Suisse-Insead montre ainsi que les entreprises sous forte influence familiale surclassent les autres dans tous les secteurs d’activité. Ceci principalement parce que le management est axé sur le long terme et que les intérêts de la direction et des actionnaires sont les mêmes.
Est-ce à dire que le plus humain, c’est le plus efficace durablement ? Certainement.
Mais ce n’est heureusement pas forcément l’apanage des sociétés familiales qui ont toutes certains aspects parfois très surprenants !
J’affirme pourtant cela sans faire beaucoup de psycho-généalogie et sachant que dans mon aventure entrepreneuriale, je n’ai dépassé que la décennie. Je n’aurais pas eu le label.

Et dire que j’avais un grand-père cousin de la famille des Lustucru…

PS : Signalons l'ouvrage "L'entreprise familiale sauvera-t-elle le capitalisme ?" paru en janvier aux Editions Autrement (Christine Blondel et Anne Dumas)

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