Ces dernières années m’ont vu opérer au sein de quatre entreprises en crise dans des secteurs différents : communication, packaging, immobilier, presse. Par ordre de taille, comme cité précédemment : la première a été liquidée, les seconde et troisième ont été rachetées, la quatrième s’en sort avec un plan de restructuration. Faut-il être gros pour échapper aux Chrysanthèmes ? Cela aide, certainement.
Il faut aussi savoir utiliser les bons mots… et pas seulement les gros !
"La crise en 100 mots" est un abécédaire que j’ai lu il y a quelques mois (La Documentation Française). Il recense les mots les plus significatifs pour désigner les ressorts de la gestion et de la communication de crise qui impactent les organisations. Si l’on y trouve précaution, cacophonie, chaos, engagements, psychose, transparence… je n’y ai pas trouvé névrose, tétanie des équipes, agressivité, filouterie, austérité relationnelle, parasitisme commercial… autant d’aspects que j’ai touché du doigt. Ces différents thèmes pourront faire l’objet de prochaines chroniques qui s’intituleraient "Les mots des maux"…
Au terme "sauvegarde", je citerais la loi portant ce vocable (application au 1er janvier 2006) sur la prévention des risques de l’entreprise. Les nouvelles dispositions de la législation sont là pour aider l’entrepreneur à éviter une crise grave. Je connais un guide pratique, très apprécié des professionnels, destiné à la vulgarisation du dispositif et permettant un prise de conscience du chef d’entreprise.
Un petit outil* qui peut éviter de bien grands maux.
* à trouver sur www.acteursdeleconomie.com (rubrique Guides)
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