Selon une étude de l’AFPA sur la mobilité résidentielle : 60% des cadres, professions libérales et Franciliens sont prêts à bouger. Chez les non-diplômés ce taux est deux fois moindre (28%).
Selon les récentes enquêtes APEC "Mobilité" et "Nominations", plus de la moitié des cadres sont depuis une décennie au moins dans leur entreprise. Seulement un cinquième a connu une mobilité interne en 2006. Même si ce dernier score est en hausse sur l’année précédente, je trouve que c’est peu. En ce qui concerne les dirigeants par contre, c’est un sur quatre qui a changé de poste en 2006 d’après l’enquête Mobicadre.
Je connais des sociétés dans lesquelles l’ancienneté est encore souvent de 20 à 30 ans. Le turn-over très faible n’autorise pas l’effet d’aspiration vers le haut. Lorsque les collaborateurs n’ont pas effectué toutes leurs cotisations retraite, arrivés à 60 ans, ils squattent souvent encore pendant plusieurs années les postes les plus intéressants. Et avec le nouveau texte sur les 8% de plus de 55 ans dans les entreprises, on repassera pour l’appel d’air que l’on nous promet depuis 5 ans !
Mobile, vous avez-dit mobile ? Il ne s’agit pas pour moi d’être systématiquement "connecté" à tous et tout, mais au contraire d’être ouvert. Vivre consciemment des réalités d’à côté. Et non des péripéties d’ailleurs, et de nulle par. La mobilité n’est pas un à-côté. Être mobile c’est aussi être réactif, au bon sens du terme. Anticiper et pouvoir développer ce sens de l’urgence, que la nécessité impose souvent. Il est vrai que si nos parcours professionnels étaient plus sécurisés, ils seraient certainement plus ouverts.
Bref, mobilisons surtout nos capacités pour oser l’altérité !
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