Certains individus ont un comportement dangereux pour le groupe dans lesquels ils vivent. Leurs motivations sont malsaines. J’ai d’ailleurs identifié le profil psychologique TK ("Trentenaires Killers"). Il faut qu’ils s’affirment. A tout prix. Appelons-les "morts de faim", cela leur va si bien.
J’ai eu maille à partir avec deux d’entre eux. Ils avaient manifestement une revanche à prendre sur la vie. Leur modeste parcours scolaire leur a fait s’agripper au premier dirigeant de PME qui leur a fait confiance. Confiance qu’ils n’ont sans doute jamais connue auparavant, y compris dans leur milieu familial, pas très reluisant d’ailleurs. Tomber sur eux en entreprise n’est pas une sinécure tellement ils sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Leur unique objectif est d’accéder au pouvoir, sans la prise de risque de l’entrepreneur, bien sûr. Vous apprécierez le panache ! Je plains les proies de ce type de névrosés.
Pour ce qui me concerne, cela m’a coûté très cher...
"Entre 30 et 35 ans, je me la suis joué killer" a écrit Thierry Ardisson *, l’archétype du jeune mâle scorsésien qui veut se faire sa place coûte que coûte. "J’ai beaucoup flingué. J’ai dessoudé des mecs à bout portant. Professionnellement. Affectivement. Symboliquement. Je n’aurais pas voulu me croiser dans certaines circonstances."
* "Confession d’un baby-boomer" Flammarion 2005
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