En cela il rejoint Monsieur de La Fontaine qui
écrivait (un peu) avant lui :
"On rencontre sa destinée souvent par des
chemins qu'on prend pour l'éviter" (in L'Horoscope -VIII,16-)
En effet, j'ai constaté que là où l'on bute, il y a
souvent la matière pour notre devenir.*
L'enjeu est ici notre capacité de remise en
question. Car si l'on bute, c'est que l'on ne peut plus s'adapter suffisamment.
On peut tenir un certain temps dans une
sur-adaptation à un contexte mouvant,
mais nous n'atteindrons plus nos objectifs initiaux, car nous ne nous alignons
en fait plus avec eux.
La question dans ce cas peut-être évidemment :
"Quel est le bon objectif pour moi aujourd'hui ?" Savoir renoncer à un but pour en imaginer un autre
est très certainement affaire de sagesse.
C’est pourquoi "Penser en homme d’action et
agir en homme de pensée" (comme le disait Bergson) me semble être une des
conditions du succès. D'autre part, être bien accompagné dans sa transition est
sans doute aussi l'autre bonne façon de procéder.
"Long is the road, hard
is the way... but in coaching we trust."
*
Ma propre trajectoire le confirme : 15 transitions pro. en 30 ans, et
aujourd'hui c'est mon métier !
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