dimanche 24 février 2008

Un ange passe…

Alors que je croise de plus en plus de business angels, je me dis qu’au-delà des réseaux institutionnels d’assistance au démarrage des nouvelles entreprises, il doit exister un vrai besoin d’aider son prochain en matière entrepreneuriale !
Outre les seniors sortant de leurs grands groupes et ayant besoin d’adrénaline, les incitations fiscales ne sont pas étrangères à cet état des choses.
Posons un instant la question de la relation que l’on peut entretenir avec un business angel (BA) alors que l’on est jeune entrepreneur ?
Alors qu’un nombre certain de BA n’ont jamais créé leur entreprise, ce qui peut constituer un premier obstacle d’ordre culturel d’ailleurs, le parrain fortuné souhaite de plus en plus intervenir dans la stratégie voire dans l’opérationnel. Une saine relation ne proviendrait-elle pas d’un positionnement sans équivoque ? Faire bénéficier son poulain de son expérience et de son carnet d’adresse tel un facilitateur me semble pertinent, vouloir se transformer en administrateur-mentor est beaucoup plus délicat. Quant à ceux qui disent vouloir "accompagner", même les banquiers utilisant le terme aujourd’hui, c’est parce qu’il devient à la mode tout simplement ! En étant suffisamment vague, ce terme qui commence à être galvaudé mérite mieux. Car c’est un vrai métier que d’accompagner et c’est aussi un vrai charisme. Ne l’a pas qui veut. C’est aussi un positionnement clair de par sa neutralité obligatoire à l’égard du dirigeant. Que les uns et les autres soient suffisamment lucides et honnêtes pour que l’ange passe… la main au coach quand il en est encore temps. L’entrepreneur en sortira le grand gagnant, son entreprise très certainement ensuite.

Aucun commentaire: