Oui, il n’y a bien que les bébés mouillés pour aimer le changement !
En effet, la résistance au changement est une composante fondamentale de l’individu. Si celui-ci ne veut pas quitter une situation inconfortable (au minimum), il va résister à tout crin.
Le fait est que cette résistance s’effectue en partie inconsciemment. Elle s’appuie sur les fausses croyances que nous avons en nous, héritées de notre passé, et surtout et souvent sur nos propres problématiques identitaires.
A titre d’exemple : un collaborateur est embauché dans une entreprise. Il arrive dans une organisation existante qui a son fonctionnement propre. Cet individu, fraîchement débarqué, est alors immédiatement et exclusivement perçu par ses nouveaux collègues en fonction de son employeur précédent. De manière pré-consciente, l’image qu’ils se forgent très vite se construit entre leur perception de son ancien contexte –qu’ils ne connaissent généralement pas- et la perception de leur propre entreprise. Cette perception de leur organisation n’est bien entendu pas la même pour chacun d’entre eux. Rajoutons, qu’ils ne voient souvent plus les choses globalement, par manque de recul, contrairement à celui qui arrive, l’œil neuf.
D’où un travail de partage des représentations pour dépasser nos schémas et lever les malentendus, d’échange sur les notions de territoires, de travail sur la vision animée par le Dirigeant.
Retenons bien que le contrat de travail qui nous lie à l’entreprise est individuel, au-delà, il s’agit bien de construire ensemble un contrat de collaboration, qui lui, est collectif. C’est à ce prix que la mise en œuvre de l’intelligence collective permettra l’efficacité, via l’épanouissement de chacun.
Une équipe performante est avant tout celle qui se connaît. Elle sait exprimer ses besoins et refuse d’avoir raison à priori. Elle ne campe pas, culturellement, dans ses habitudes.
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