Chronique Terrienne n° 176
Vous souvenez-vous du film "Le Coach" avec le tandem Richard Berry et Jean-Paul Rouve ? (il y a déjà 10 ans). C'est l'histoire d'un coach renommé, par ailleurs accablé de dettes de jeu et quitté par sa femme, qui accepte de se faire passer pour un stagiaire, à la demande de son commanditaire (le PDG). Dans la grande entreprise où il va donc intervenir, il est ainsi question de "qui veut changer l'autre à l'insu de son plein gré"! Mensonges et dissimulations aboutissent alors à instrumentalisation et manipulation...
Ce scénario, bien relevé, est une farce forte agréable à visionner (et qui finira bien); mais on est cependant pour moi bien à l'opposé de notre métier. En effet, chez AdC un coaching débute systématiquement par un contrat écrit co-rédigé avec mon client. S'il s'appuie bien entendu sur une demande de sa part, celle-ci est analysée et contextualisée pour être traduite en objectif. Ce contrat est complété par une charte relationnelle qui est formalisée au paper-board lors de notre première séance de travail. Cette approche, c-à-d un coaché volontaire et clairement engagé, évite malentendus voire imposture. Avant tout, prenons garde aux interventions dommageables qui découlent d'accompagnants non-professionnels ou mal intentionnés. "Primum non nocere"* est la locution latine qui signifie "en premier ne pas nuire" : si un coach "amateur" sait peut-être ce qu’il faut faire, un coach professionnel et expérimenté, lui, sait ce qu’il ne faut surtout pas faire. JMP
* Dans un cadre général, non limité à la médecine, le principe de non malfaisance "Primum non nocere" peut s'exprimer d'une autre façon : face à un problème particulier, il peut être préférable de ne pas faire quelque chose ou même de ne rien faire du tout que de risquer de faire plus de mal que de bien.
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