Le marché de l'emploi se transforme fortement sous mes yeux et depuis quelques temps déjà l'emploi industriel s'écroule alors que le tertiaire explose (et ne parlons pas du primaire car l'amour n'est plus vraiment dans le pré depuis longtemps...). Le secteur des services explose donc, et hormis les start'up qui ne "start and stop" pas, il se précarise souvent.
Voila 35 ans que j'ai démarré ma carrière et moi qui ai monté ma première boîte (dans le conseil et le service) il y a un quart de siècle, j'ai vu arriver en entrepreneuriat bien des profils. Car nombre de personnes, qu'elles conduisent ou subissent, doivent ainsi, de "simples" salariés, devenir à leur compte "des professionnels recommandables". Non pas qu'elles n'étaient pas au point avant, en tant que "suiveur", mais l'entrepreneuriat c'est être entreprenant et donc leader (même de sa micro-entreprise). Cela est bien souvent différent du contexte du salariat. Notre identité pro. et notre personnalité deviennent clefs, et notre comportement évidemment !
L'enjeu fondamental étant toujours le même avec un prospect (et de manière général dans toutes nos relations), sécuriser et en même temps donner envie. Comment alors envisager, surtout dans les métiers incarnés (conseil et accompagnement particulièrement) d'entreprendre essentiellement, voire uniquement via les réseaux sociaux comme je le vois de plus en plus pour un certain nombre de nouveaux impétrants ? Certes, internet est incontournable (je pratique assidûment depuis 1996), mais ce n'est qu'un outil parmi d'autres. Un "professionnel" est pour moi une personne qualifiée dans son métier et sérieuse (fiable) d'une part, qui va se comporter de manière ouverte et bienveillante d'autre part. A cette double condition, elle sera recommandée durablement. Et sans le présentiel, tout est donc seulement... virtuel ?
Alors après le "paiement sans contact", "l'entrepreneuriat sans contact" ? JMP
Mon post LinkedIn, JMP café 1500ème relation mars 2019 :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire