Etre exigeant dans son engagement professionnel est certainement un gage de réussite. Adopter une attitude bienveillante me semble être la condition nécessaire à l’atteinte de bons résultats en équipe. Ceci implique notamment d’être conciliant. Ce qui ne veut pas dire se soumettre, mais bien faire preuve de sympathie et de diplomatie.
On en revient donc encore une fois à la relation. L’empathie, qui consiste à se mettre à la place de l’autre, permet une puissante relation interpersonnelle lorsqu’elle comporte les 4 conditions suivantes : écoute neutre et clairvoyante, sens du service, satisfaction de ses propres besoins, volonté de concilier nos sensibilités.
Installer une relation chaleureuse, unificatrice, c’est la sympathie. L’empathie est beaucoup plus exigeante ! Alors qu’est-ce que l’exigence d’un dirigeant, qui sur le plan de la relation interpersonnelle lorsque vous lui parler d’écoute et de ressenti, vous dit tout de go qu’il n’est pas Mère Térésa ? Mère Térésa, toute Sainte soit-elle, avait aussi ses moments de doute (mais quelle opiniâtreté !) Qu’est-ce que l’exigence professionnelle d’un patron veut dire (surtout quand il tente souvent de faire grandir sa société), s’il ne se met pas à exiger de lui même à grandir dans la relation avec ses collaborateurs (à qui il demande tant par ailleurs) ?
Laisser souffrir ses compagnons d’infortune en ne satisfaisant pas à leurs besoins psychologiques primaires me semble être de nature à interroger ?
Les grandes douleurs sont muettes. C’est du moins ce qu’affirme mon dentiste qui est sourd !
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