"Je voudrais partir avec vous tout au bout du ciel…", à la lecture de la carte de vœux de mon député, j’ai presque cru m’étrangler ! Avant que je ne lise que cette prose était extraite de la chanson "Emilie Jolie". Ouf ! Il m’invitait à "prendre ma part d’espoirs" dans ce monde à construire. C’est beau un élu qui vous écrit.
Heureusement je reçois aussi d’autres invitations de type conférence-débat, avant-première, jury de concours… Récemment, c’est à une soirée "d’entrepreunologie" que l’on m’a convié : "L’équipe du Mastère Spécialisé Entrepreneurs de l’EM Grenoble sera honorée de compter sur votre présence et sur votre expérience (…) Madame Gublin, œnologue passionnée et réputée, commentera la dégustation de crus de Bourgogne…" Avouez que c’est plus gouleyant que "Comment concilier vos projets d’édition avec une démarche de développement durable efficace et éthique ?" des professionnels de la chaîne graphique, bien que tout à fait louable. Hier par ailleurs, j’ai reçu une superbe petite brochure éditée par un lobby européen du marketing direct, co-signé et adressé par le Groupe La Poste : "Les liens les plus durables se nouent avec le courrier". Il est vrai que mon député souhaite nouer avec moi une relation durable. Mais même si c’est peut être encore efficace pour certains, le courrier, pardon, je veux dire le "direct mail", est-ce vraiment écologique ? Les Tchèques postent haut paraît-il ? Mais ce type de retape, est-ce éthique ? Seul hic, l’impression "or" sur le visuel de Une de cette belle plaquette (une montre de luxe) était mal "repiqué". Dans cet univers précieux, je crois que l’on dit que ça fait "tâche" !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire