Contrairement aux idées reçues, les Français accordent plus d’importance au travail que la plupart des européens. Ils sont parmi les premiers à enseigner à leurs enfants à travailler dur. Selon la Sofres, pour 70% d’entre eux, les parcours les plus enrichissants sont de créer son entreprise ou d’exercer plusieurs métiers. On constate encore une fois que beaucoup en rêve, peu le font vraiment… Là où aujourd’hui il y a bien une volonté de travailler et un désir d’entreprendre, il y eu de l’antiquité au moyen-âge, beaucoup mieux que le travail : s’instruire, faire de la politique, mais aussi faire la guerre ! Le travail fut en effet servile pendant de nombreux siècles. Les premiers discours positifs sur le travail furent ceux des ordres monastiques et des corporations. Accéder à un certain épanouissement, c’est l’objectif assigné au travail aujourd’hui. Gagne pain certes, mais aussi source de croissance personnelle qui est remise en cause par certains 'objecteurs de croissance' tel Albert Jacquard (le célèbre généticien). Entendons-nous sur la 'décroissance' car l’homme a vocation à la croissance. Mais pour moi, les valeurs supérieures seules donnent sens à la croissance. Notre courage, c'est de donner un sens à notre vie professionnelle qui puisse éclairer notre travail au quotidien. Moins de biens, plus de liens. C’est très bien. Un travail, sinon rien !
PS : Je vous signale la publication, en septembre dernier, de l’ouvrage ‘Le travail’ aux PUF de Dominique Meda (chercheuse au Centre d'Etudes de l’Emploi). Fruit d'un travail centré sur l'emploi, sachez Meda m’ Messieurs, que pour être employée comme tête chercheuse au CEE, il faut avoir fait des études, beaucoup travailler, et surtout avoir la tête de l’emploi !
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